Nessakh et Mial, la double peine

Sans surprise, le Mouloudia d'Oran s'est incliné, mardi en fin d'après-midi, au stade Omar-Hammadi de Bologhine, hypothéquant, du coup, ses derniers espoirs de podium ou de place d'honneur. Une défaite logique au vu de la physionomie de la rencontre au cours de laquelle l'équipe oranaise s'est contentée de faire l'escargot en se recroquevillant sur elle-même, mais qui a laissé un goût amer à la délégation mouloudéenne en raison, notamment, du mauvais arbitrage du referee Mial et de ses deux assistants Chaballah et Idir. Censé être impartial, le trio a validé le second but usmiste, signé Meziane à la 88e minute de jeu, alors que ce joueur était en position de hors-jeu au moment où son coéquipier Mohamed Meftah exécutait un coup franc à l'entrée de la surface. Un but qui avait, pour l'anecdote, été annoncé et affiché sur le petit écran de la télévision nationale avant même que Meftah ne botte le coup franc, comme pour illustrer ces bizarreries typiquement algériennes. Mais si de par sa prudence excessive, l'entraîneur mouloudéen Jean-Michel Cavalli a concentré la majorité des critiques des supporters, tout comme l'arbitre Mial et ses assistants en ont eu pour leur cécité sur le second but algérois entaché d'un hors-jeu flagrant, l'autre "vedette" de cette sortie ratée, côté oranais, n'aura été autre que le défenseur latéral gauche, Chamseddine Nessakh. Car, s'il faut avouer que le onze de Cavalli avait su tenir en respect l'Ittihad en première période, il faudra également mettre en exergue la responsabilité évidente de Nessakh sur l'ouverture du score signée Andria dès le retour des vestiaires. Coupable d'un mauvais contrôle qui a précipité la défaite mouloudéenne, le défenseur oranais aura tout simplement été ce maillon faible par la faute duquel la tenaille oranaise, telle que mise en place par Cavalli, a lâché. Il ne restait alors aux Rouge et Blanc que les regrets, accentués encore davantage par la réduction du score dans les derniers instants de la rencontre.Rachid BELARBI