Elle avait ce regard imposant du courage. Une étincelle dans les yeux qui éclairait sur sa farouche volonté de vivre malgré l'acharnement du destin sur sa santé.Discrète mais pleine de vie. Volontaire mais sans grandes ambitions. Nesrine Sellal, la jeune et pétillante journaliste d'El Watan Week-end n'est plus. Elle, qui devait chaque matin faire montre d'un courage surhumain pour affronter le quotidien, se faisait pour ses ami(e)s l'oreille attentive et la confidente sans pareille, au lieu de raconter ses misères. Nesrine Sellal, journaliste acharnée malgré les maux de la vie qui la rongeaient depuis de longues années, laissait peu transparaître sa souffrance. Toujours souriante, éclatante de vie.Tout ce qu'elle approchait devenait une passion à ses yeux : la photographie, le cinéma, l'art, l'informatique, le journalisme. Elle tentait de compenser la fragilité de sa santé par une certaine boulimie de la vie. Nesrine était consciente qu'elle ne vivrait pas sa vieillesse. Alors, elle avait décidé de vivre sa jeunesse, mais comme une jeune femme sage, à travers ses penchants artistiques. A 27 ans, les yeux noirs et très expressifs de la jeune artiste se sont éteints à jamais. Un vendredi de Ramadhan, Nesrine Sellal n'est plus. Malgré sa discrétion, elle manquera à tous ses collègues et amis.«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»
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Posté Le : 20/07/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samir A
Source : www.elwatan.com