La capitale ghanéenne Accra, accueille à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 03 juillet, les dirigeants des pays africains pour trois sommets qui traiteront, tour à tour du Nepad, de la bonne gouvernance et du projet de «gouvernement des Etats africains». Â Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui participera aux travaux de ces trois sommets est arrivé hier à Accra. L'Algérie est concernée par les trois rendez-vous, mais surtout par le 7ème Forum du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), qui devrait se tenir les 30 juin et 1er juillet. Les chefs d'Etat africains membres du MAEP traiteront en effet de l'état de la gouvernance dans deux des principaux pays du continent : l'Algérie et l'Afrique du Sud. Â Outre le rapport d'évaluation, élaboré par les membres de la mission du MAEP, un plan d'action de ce que compte faire, l'Algérie, pour améliorer l'état de gouvernance, sera présenté au forum du MAEP. Â Il s'agit d'une première pour l'Algérie qui se soumettra volontairement à l'évaluation de sa gouvernance tant sur le plan politique que économique et d'entreprise. D'autre part, la capitale Ghanéenne accueillera, le 30 juin, le 17ème sommet du Comité de mise en oeuvre du Nepad. Il sera question de l'examen des résultats du sommet de réflexion sur le Nepad, tenu en mars dernier à Alger, notamment en ce qui concerne l'intégration du secrétariat du Nepad à la Commission de l'Union africaine (UA), une décision qui devrait être avalisée par le sommet de l'UA d'Accra et mise en oeuvre graduellement d'ici à juillet 2008. Le sommet du Nepad examinera également les résultats du sommet avec le G8, tenu le 8 juin dernier à Heiligendamm, en Allemagne, et en fera rapport au sommet de l'UA. Â Le sommet de l'UA, du 1er au 3 juillet, traitera quant à lui, de la question du «gouvernement de l'Union africaine», qui a fait l'objet d'une résolution au dernier sommet de l'UA, en janvier à Addis Abeba, et d'une réunion des ministres des Affaires étrangères africains en mai dernier à Durban, en Afrique du Sud. Les 53 Etats membres de l'Union africaine vont plancher sur les moyens de renforcer l'organisation panafricaine en dépit des conflits qui touchent de nombreux pays. Le rebondissement inattendu de la crise ivoirienne, avec l'attentat manqué, hier, contre le Premier ministre Guillaume Soro, l'ex-chef de la rébellion, devrait également figurer en bonne place dans les préoccupations des dirigeants africains. Â L'Algérie plaide pour «une approche pragmatique» pour assurer l'intégration de l'Afrique, par le renforcement de la Commission de l'UA, la consolidation des institutions panafricaines existantes (Conseil de paix et de sécurité, Parlement, Cour de justice,...) et la confortation des organisations régionales. Â A la veille du sommet de l'UA, le Conseil exécutif, qui réunit les ministres des Affaires étrangères, avait examiné un rapport sur la «refondation» de la Commission de l'UA qui sera présenté par son président, M. Alpha Oumar Konaré, qui a exprimé le souhait d'être remplacé à la tête de la Commission.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 30/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Synthèse: Djamel B
Source : www.lequotidien-oran.com