«Nedjma, un pont vers l'avenir» peine à trouver ses acteurs

L'équipe de travail formée pour la sélection des comédiens et figurants dans un film historique au titre évocateur « Nedjma, un pont vers l'avenir » et dont le tournage aura pour théâtre la ville de Constantine, trouve du mal à compléter la liste de ses acteurs.Le casting organisé depuis mercredi 10 juin au palais de la culture Mohamed El Aïd Al Khalifa, par l'entreprise MAD BOX Productions et auquel se sont présentées pas moins de 250 personnes n'a pas permis de dénicher tous les acteurs principaux. Le héros du film ou l'acteur principal, un jeune garçon de 12 ans, répondant à certains critères physionomiques, n'a pas été encore trouvé. La dite opération, apprend-on de Outemzabet Karim, assistant et responsable du casting, bute toujours sur l'absence de femmes plus ou moins âgées intéressées par l'expérimentation de cette aventure si particulière. « La société algérienne n'est pas encore arrivée à voir en de pareilles occasions, une opportunité à saisir comme cela se passe actuellement dans beaucoup de pays arabes. Figurer dans un film est une chose que l'on achète avec de l'argent sous d'autres cieux. Chez nous ce sont les préjugés qui font fonctionner les mentalités », fait remarquer une jeune fille qui s'est présentée au casting. Des visages aux traits européens, comédiens ou figurants, sont ce que le réalisateur de ce court métrage doit trouver.« Il ne manque pas ce genre de visages à Constantine ; le problème c'est que figurer dans un film ne leur effleurerait jamais la pensée », renchérit un jeune qui espère à un rôle, fût-il secondaire, dans cette production. Ce court métrage, le seul à être financé par le commissariat de ‘‘Constantine capitale de la culture arabe'', sera produit et mis en scène par Adel Mohcine, un talent constantinois, nous a informé hier Outemzabet Karim. Les principales scènes seront filmées après ramadan à la place Sidi Ledjlisse, la casbah et sur le pont suspendu de Sidi M'cid.L'histoire du film commence en 2015 par une scène où un artiste peintre, assis face à son chevalet, dessine une toile. Des flash-back nous emmènent à son enfance dans les années 1958. Pour savoir la suite, on doit attendre la projection de ce film. Toutefois, on apprendra que le suspense autour de cette toile sera maintenu jusqu'à la fin et on ne découvrira la toile peinte en entier qu'à la fin du court métrage, à la place jouxtant le monument aux morts. Le casting se poursuit, devait-on souligner à la fin, en direction des personnes éventuellement intéressées, un numéro de téléphone étant mis à leur disposition.