NECIB L'impunité à une faible pluviométrie

Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a déclaré hier sur les ondes de la radio Chaîne trois, qu'en l'absence de pluies au cours des dernières semaines, il y a des régions déficitaires et d'autres en situation d'équilibre. Le ministre évoquera une situation d'équilibre fragile, bien que la saison pluviométrique ne soit pas encore terminée, a-t-il précisé.F.-Zohra B. - Alger (Le Soir)Les régions du Chelif notamment et celles du centre-est comme cela est le cas pour Bordj-Bou-Arréridj et M'sila, où le manque de pluies a eu un effet sur les réserves, a assuré Hocine Necib. Il citera par ailleurs des régions de l'ouest du pays où il y a un excédent de la ressource, comme pour Oran, Saïda et Tlemcen.Rappelant par ailleurs, que la saison pluviométrique n'est pas encore terminée, Hocine Necib a dit espérer des apports lors des prochains mois. «Il faut raisonner en termes de régions. Nous avons un territoire très contrasté sur les plans du relief, du climat et de la pluviométrie. Nous avons des réserves intéressantes, mais pour certaines régions, il y a déficit. Il s'agit notamment de Souk-Ahras, Tébessa, Oum-El-Bouaghi et Tébessa», a expliqué le ministre. Il évoquera cependant des solutions en vue d'approvisionner ces régions déficitaires notamment depuis le barrage du Béni-Haroun.«Nous allons mettre en place des solutions, notamment une ligne d'urgence à partir du Béni-Haroun, pour pouvoir fournir de l'eau à travers les barrages de Koudiet Medouar et Bourkis. Pour ce qui est du taux de remplissage au niveau national, l'invité de la radio dira qu'il a atteint les 70 % au niveau national. .C'est un taux intéressant selon le ministre, avec 100 millions de m3 de plus par rapport à l'année dernière. Mais il y a des barrages où on a des déficits, mais globalement, la réserve est intéressante. Dans la conception générale, certains transferts sont utilisés pour soutenir les régions qui pourraient être déficitaires, a précisé Hocine Necib. Cela est le cas pour Koudiet Asserdoune, qui pourrait, en cas de besoin, renforcer la capitale, a rappelé Hocine Necib. «Mais on n'en est pas encore là », a déclaré l'invité de la radio. «La période de 2015/2019 nécessitera d'autres mobilisations puisque nous sommes un pays déficitaire en eau. Nous devons donc poursuivre les investissements, pour aller à une plus grande sécurisation du pays», a assuré Hocine Necib. Il a aussi annoncé la réalisation de nouveaux barrages pour une capacité de 1,5 milliard de m3, qui seront réalisés dans le cadre du plan quinquennal 2015-2019.