Algérie

Necib insiste sur la réfection du réseau d'AEP



Necib insiste sur la réfection du réseau d'AEP
La réfection du réseau d'alimentation en eau potable (AEP) permet une grande économie d'eau, en résorbant les fuites. Cette remarque du ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, revêt toute son importance au moment où la pluie n'est pas tombée en quantité suffisante depuis des mois. En visite, dimanche dernier, à Souk-Ahras, le ministre a été informé du problème posé par la déperdition de 40 à 50% d'eau, ce qui représente, selon les responsables locaux, en volume, « 25% de la consommation ». Et pour ne rien arranger, la wilaya, qui est à vocation agricole, a tout l'air de vivre une situation de stress hydrique due à une sécheresse persistante. Ses populations ne sont approvisionnées en eau qu'à 10%, au quotidien, 26% un jour sur deux et 64% un jour sur trois. Pourtant, le règlement du problème des fuites permet « de porter à 50% le nombre de citoyens servis en continu », selon le représentant de l'Algérienne des eaux qui gère, ici, la quasi-totalité des communes (20 sur 26). Le ministre a, à ce titre, instruit les responsables du secteur de « terminer l'opération réfection du réseau dans les plus brefs délais ». Necib, qui a, lors de sa visite, inspecté plusieurs projets d'infrastructures hydriques dans la wilaya, notamment l'état d'avancement dans la construction des barrages, a encouragé l'opération d'interconnexion des forages de Bir Louhichi dont ont bénéficié les communes frontalières de la région de Souk-Ahras et les postes avancés des GGF (gardes-frontières). La bande frontalière en question compte dix communes, six sont déjà bénéficiaires de ce type de raccordement. L'opération a l'air de séduire, par son ingéniosité, le ministre des Ressources en eau qui a appelé à « faire au préalable l'inventaire des ressources disponibles ». Le gouvernement est prêt, selon lui, à consentir des rallonges financières pour soutenir son coût. L'essentiel est que « les populations sentent, d'ici à 2015, un début d'amélioration en alimentation en eau potable », dit-il à l'adresse des responsables locaux. En matière d'assainissement, la wilaya, qui compte trois stations d'épuration, est connectée au réseau à plus de 95% pour les zones urbaines et à 72% en milieu rural. Le volume d'eau traitée est de 25.000 m3/jour pour un total de 31.184 m3. Dans le domaine de la protection des villes contres les inondations, Souk-Ahras a bénéficié de 49 opérations dont 23 sont déjà achevées. A Taoura, une ville de 2.000 habitants et qui a fait face à des inondations en février 2012, l'on a procédé à la construction d'une galerie et au recalibrage de l'oued Sfari. Les travaux « devront être achevés en octobre prochain ». Necib a rappelé, lors de cette visite, que son secteur a comme priorités « l'amélioration des services de l'eau aux citoyens et la mobilisation des eaux usées traitées au profit du développement agricole pour dégager les ressources des barrages afin de couvrir les besoins en eau potable ».




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