Algérie

Nécessité de revoir le statut de l'Algex



Nécessité de revoir le statut de l'Algex
Les travaux es ateliers issus de la conférence nationale sur le commerce extérieur ont abouti à des recommandations. Ainsi, de grandes lignes ont été définies lors de cette rencontre pour établir une stratégie nationale en matière de commerce extérieur. Les conférenciers ont préconisé des mesures à même d'améliorer l'environnement du commerce extérieur, un thème pour lequel un atelier a été consacré. Il a été recommandé de dépénaliser l'acte d'exporter, de prolonger le délai de rapatriement des devises à 300 jours, d'élargir les incoterms qui servent à définir les droits et devoirs des acheteurs et vendeurs en les adaptant aux besoins des exportateurs et de réduire les délais de récupération de la TVA auprès des impôts (logiciel à interconnecter entre les services des impôts et des douanes). Il s'agit aussi de créer des ports spécialisés à l'exportation (ou ports secs) ainsi qu'un espace au sein de l'aéroport d'Alger. Autoriser des opérations de triangulation à l'exportation, y compris celles intégrant un matériel importé et réexporté en l'état pour compléter des produits manufacturés en Algérie et lever la confusion figurant dans le règlement de la Banque d'Algérie entre l'investissement à l'étranger et le bureau de représentation proprement dit de l'entreprise, sont les autres recommandations notifiées par les membres de cet atelier. Ces derniers ont également souligné l'insuffisance des politiques sectorielles « pour traiter effectivement la problématique de la compétitivité dans le contexte des chaînes globales de valeur ». Le rôle des ambassades de l'Algérie à l'étranger relatif à la promotion des exportations hors hydrocarbures doit être également repensé. Dans l'atelier ayant traité le thème « renforcement des instruments d'appui et de promotion des exportations hors hydrocarbures », les experts ont prôné la révision du statut d'institutions en charge du commerce extérieur, comme l'Algex. Cette dernière doit être réformée pour lui permettre de s'insérer pleinement dans la stratégie à mettre en place afin de réaliser ainsi les objectifs qui lui seront confiés. Le Fonds de soutien et de promotion des exportations (FSPE) nécessite également une « refonte » pour le rendre plus efficace dans son intervention, notamment par l'introduction de contrats de développement export. En outre, il a été proposé la mise en place d'un observatoire du commerce extérieur qui aura notamment pour tâche de développer des capacités d'analyse prospectives, de lancer une réflexion pour instaurer un statut d'exportateur agréé et de créer des comptoirs pour les produits algériens à l'étranger.




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