La filière lait enregistre de mauvais scores. A peine 15% du marché est couvert, avec des importations massives de la poudre de lait, avoisinant les 2 milliards de dollars. Un comité d'expertise appelle à une réorganisation totale dusecteur qui a subi tous lesaléas.La filière lait enregistre de mauvais scores. A peine 15% du marché est couvert, avec des importations massives de la poudre de lait, avoisinant les 2 milliards de dollars. Un comité d'expertise appelle à une réorganisation totale dusecteur qui a subi tous lesaléas.
Si l'on croyait que le dossier lait était fermé, c'est faux! Des experts réunisrécemment, ont réexaminé la situationde la filière qui bat de l'aile depuis desannées. En effet, beaucoup de facteurs négatifsn'aident pas le secteur à se stabiliser, avecune couverture à peine suffisante pour lesbesoins nationaux."Des moyens financiers colossaux et dessubventions de l'Etat, n'ont pas aidé lafilière à son autosuffisance", alerte lecomité d'experts qui précise que 46 milliardsde dinars, avec l'injection desdevises pour la poudre de lait, et les vacheslaitières n'ont pas aidé la filière à se stabiliser.
Le résultat se traduit par la rareté,sinon la quasi absence du lait en sachet quiest pourtant subventionné, alors que ducôté du privé, le nombre de laiteries estimpressionnant.La contradiction est nette. Beaucoup deproducteurs, pour peu de lait servi aux
consommateurs.Les spécialistes appellent dans ce cadre, "àrevoir les exploitations et leur mode defonctionnement, ainsi que des mécanismesde renouvellement du cheptel qui ne doitpas être celui de l'engraissement".
Lecomité considère ainsi l'urgence "de mettresur place des prestataires spécialisés de lafilière, dans un cadre d'activité de gestionautonome".On note qu'à ce propos, il y a une désintégrationtotale de la chaîne des activités.Souvent, ce sont les producteurs qui distribuentle lait par le biais de leur transport,alors qu'il faudra créer des activitésannexes spécialisées de la collecte du laitcru, jusqu'à son acheminement final aux magasins et superettes. D'autre part, il y a également de l'anarchie, dans l'aliment du bétail et les coûts supportés par l'Etat. éleveurs du bétail, notamment du cheptel destiné à la production laitière, n'arrivent plus à satisfaire les quantités exigées par les producteurs. Au total, unquintal de foin coûterait plus de 4.500 DA, alors que ce dernier était cédé à sa moitié, soit pas plus de 2.000 DA,
d'autant que les aires de pâturage sont presque inexistantes. La collecte du lait cru se fait au forceps, face à un manque de vaches laitières le processus industriel. Résultat :l'Etat est obligé d'importer même l'aliment des vaches, et de greffer ces budgets sur le coût de la production. Les écuries propres aux vaches laitières, ne respectent pas les normes d'hygiène et les seuils de production laitière.Face à ce diagnostic, les spécialistes de lafilière exhortent le gouvernement, à engager les recommandations signalées, par desmesures rapides et énergiques pour restructurer de fond en comble, tout le secteur dulait.
Si l'on croyait que le dossier lait était fermé, c'est faux! Des experts réunisrécemment, ont réexaminé la situationde la filière qui bat de l'aile depuis desannées. En effet, beaucoup de facteurs négatifsn'aident pas le secteur à se stabiliser, avecune couverture à peine suffisante pour lesbesoins nationaux."Des moyens financiers colossaux et dessubventions de l'Etat, n'ont pas aidé lafilière à son autosuffisance", alerte lecomité d'experts qui précise que 46 milliardsde dinars, avec l'injection desdevises pour la poudre de lait, et les vacheslaitières n'ont pas aidé la filière à se stabiliser.
Le résultat se traduit par la rareté,sinon la quasi absence du lait en sachet quiest pourtant subventionné, alors que ducôté du privé, le nombre de laiteries estimpressionnant.La contradiction est nette. Beaucoup deproducteurs, pour peu de lait servi aux
consommateurs.Les spécialistes appellent dans ce cadre, "àrevoir les exploitations et leur mode defonctionnement, ainsi que des mécanismesde renouvellement du cheptel qui ne doitpas être celui de l'engraissement".
Lecomité considère ainsi l'urgence "de mettresur place des prestataires spécialisés de lafilière, dans un cadre d'activité de gestionautonome".On note qu'à ce propos, il y a une désintégrationtotale de la chaîne des activités.Souvent, ce sont les producteurs qui distribuentle lait par le biais de leur transport,alors qu'il faudra créer des activitésannexes spécialisées de la collecte du laitcru, jusqu'à son acheminement final aux magasins et superettes. D'autre part, il y a également de l'anarchie, dans l'aliment du bétail et les coûts supportés par l'Etat. éleveurs du bétail, notamment du cheptel destiné à la production laitière, n'arrivent plus à satisfaire les quantités exigées par les producteurs. Au total, unquintal de foin coûterait plus de 4.500 DA, alors que ce dernier était cédé à sa moitié, soit pas plus de 2.000 DA,
d'autant que les aires de pâturage sont presque inexistantes. La collecte du lait cru se fait au forceps, face à un manque de vaches laitières le processus industriel. Résultat :l'Etat est obligé d'importer même l'aliment des vaches, et de greffer ces budgets sur le coût de la production. Les écuries propres aux vaches laitières, ne respectent pas les normes d'hygiène et les seuils de production laitière.Face à ce diagnostic, les spécialistes de lafilière exhortent le gouvernement, à engager les recommandations signalées, par desmesures rapides et énergiques pour restructurer de fond en comble, tout le secteur dulait.
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Posté Le : 28/11/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com