Nécessité d'un registre national

Le président de la Fédération nationale des malades atteints de sclérose en plaques, Ismaïl Kenzoua, a plaidé jeudi à Alger, pour l'établissement d'un registre national recensant le nombre des personnes souffrant de cette maladie.«Je réitère mon appel pour l'établissement d'un registre national des malades atteints de sclérose en plaques. C'est une urgence car on ne peut prévoir un budget pour prendre en charge cette pathologie si l'on ne connait pas le nombre exact des personnes qui en sont atteintes», a déclaré à la presse le Dr Kenzoua, faisant savoir qu'il y aurait environ 15.000 cas au niveau national. Il s'exprimait en marge d'une journée scientifique sur «Les signes rares et invisibles» de la sclérose en plaques, pathologie neurologique dégénérative. Une rencontre scientifique, première du genre, ayant réuni les chefs de service de neurologie des différentes structures hospitalières du pays. Le représentant des malades a, en outre, soulevé la contrainte du manque ressenti en nombre de neurologues, en particulier dans les régions reculées du pays, appelant, par conséquent, les pouvoirs publics à renforcer la formation de spécialistes en la matière, notant que «plus tôt la pathologie est diagnostiquée, mieux c'est pour le patient». Tout en saluant, par ailleurs, la prise en charge «gratuite» du traitement destiné aux personnes atteintes de sclérose en plaques, l'intervenant a souhaité l'introduction en Algérie des nouvelles molécules qui, argumente-t-il, «même si elles ne guérissent pas le malade, améliorent tout au moins sa qualité de vie».