Nécessité d'assurer une "formation en continue" pour les journalistes

Le directeur de l'Ecole nationale supérieure de Journalisme et des Sciences de l'information, Brahim Brahimi, a souligné jeudi à Alger la nécessité d'assurer une "formation en continue" au profit des journalistes de la presse publique et privée."Il est nécessaire d'assurer une formation en continue au profit de nos journalistes, notamment les plus jeunes d'entre eux, pour qu'ils soient à la hauteur de leur mission", a-t-il déclaré à l'APS en marge d'une cérémonie de remise des prix aux lauréats de l'école.
La formation dispensée aux professionnels de l'information doit être "complète" et "conforme aux normes internationales", a-t-il suggéré.
Il a également plaidé pour la spécialisation des cycles de formation en vue de permettre aux journalistes de maîtriser l'exercice de leur métier.
M. Brahimi s'est félicité, par ailleurs, du soutien apporté par les pouvoirs publics à la formation de la corporation journalistique, estimant que la création de l'Ecole nationale supérieure de Journalisme constitue "la plus grande preuve de cet intérêt".
"Le principe de la spécialisation est au c'ur de notre école (...) et c'est justement pour permettre à nos étudiants de maîtriser un domaine donné que nous avions institué, dès l'ouverture de l'école, des spécialités", a-t-il précisé.
Au cours de cette cérémonie, M. Brahimi et les autres cadres de l'école ont remis des prix, en guise de distinction, aux étudiants majors de la première année de la cinquième promotion et ceux de la quatrième promotion de "Master II".
Les étudiants ayant soutenu leur thèse de "Master-II" avec succès se sont vu remettre, quant à eux, leur diplôme de fin d'étude.
Ouverte en 2009, l'Ecole nationale supérieure de Journalisme et des Sciences de l'information dispense des formations de "Master-II" dans sept spécialités.
Il s'agit des spécialités : "Médias et société", "Institution et gestion des médias", "Journalisme institutionnel et d'entreprise", "Journalisme politique et juridique", "Journalisme économique", "Journalisme scientifique" et "Journalisme socioculturel".