Algérie

Nécessaire recours à l'enseignement des "anciennes langues classiques" pour mieux interpréter les faits historiques



Nécessaire recours à l'enseignement des
Les participants au premier colloque portant sur les recherches et les études historiques en Algérie ont estimé, lundi à Batna, que le recours à l'enseignement des "anciennes langues classiques" à l'université est "nécessaire" pour mieux exploiter les livres et les manuscrits anciens dans leur langue d'origine.
Affirmant que la maîtrise d'une langue demeure "l'issue essentielle" pour se situer dans une époque et comprendre les événements qui s'y sont déroulés, Rachid Bekka, universitaire et membre du comité d'organisation de cette rencontre, a indiqué que l'historien qui rapporte des faits historiques à partir de traductions, "travaille quelque part avec les yeux et l'esprit du traducteur, ce qui risque de biaiser les faits historiques".
Cet universitaire a déclaré à l'APS, en marge de la rencontre, que le problème majeur auquel fait face l'historien algérien est "l'absence des sources et des documents d'archives" pouvant retracer des époques de l'histoire de l'Algérie.
Il a également évoqué la problématique de la langue "quand le document ciblé se trouve au niveau des archives des pays européens".
Affirmant que les recherches historiques, cinquante ans après l'indépendance, demeurent "insuffisantes", les participants à ce colloque, qui se poursuivra mardi, ont toutefois précisé que la recherche historique académique dans l'université algérienne connaît, ces dernières années, "un regain d'intérêt certain".


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