Algérie

Ne touchez pas à nos valeureux martyrs !



Ne touchez pas à nos valeureux martyrs !
«Nous ne rendrons jamais assez hommage à ces hommes et femmes, tombés au champ d'honneur, souvent très jeunes, mais qui n'ont jamais considéré leur vie plus importante que la justice ou la liberté. C'est l'Algérie héritière de cette bravoure nationale qui arrive justement à surmonter les épreuves, à retourner les situations les plus désespérées avec la baraka propre aux peuples courageux.»L'enseignement de notre glorieuse révolution doit rappeler sans cesse, les valeurs essentielles de liberté et de justice mais aussi cultiver tous les espoirs pour une Algérie toujours meilleure. Malheureusement, ce n'est pas le cas dans la wilaya de Boumerdès, où la polyclinique baptisée du nom du vaillant chahid Akroum, vient d'avoir une autre appellation, à savoir Bouyahiaoui. Beaucoup de questions se posent et des doigts accusateurs sont pointés vers les premiers responsables de la wilaya qui ont failli, le wali et l'ONM, la direction des anciens moudjahidine. Pourquoi a-t-on rebaptisé cette structure de santé qui depuis plusieurs années portait le nom d'Akroum Abdelkader, plus connue sous le pseudonyme (d'Abdelkader tbib) ' Par cet état de fait, on vient de toucher à la dignité et à l'honneur d'un pan de la révolution algérienne. Le personnage, révolutionnaire le plus mystérieux de cette région historique, qui faisait peur à l'armée française, fait partie d'une famille honorable, très connue à Bordj Ménaïel, qui n'a eu droit qu'à une esquisse d'hommage rendu par l'inscription de son nom et prénom sur une plaque commémorative, et qui est mort les armes à la main dans un combat lors de l'opération jumelle en Kabylie dans les années 1958-1959. Oter son nom de la polyclinique de Boumerdès est une insulte pour toute la famille révolutionnaire et une atteinte à sa propre famille qui, selon des informations recueillies n'ont pas cessé de vouloir comprendre pourquoi ' Une situation qui actuellement fait beaucoup de bruits. «S'il vous plaît ne touchez pas à nos symboles, remettez les pendules à l'heure et remettez l'ancienne appellation, car il n'y a pas d'hyper chahids ni d'hyper moudjahids. La famille Akroum a beaucoup donné pour la révolution algérienne à l'image d'Ahmed Akroum, ex-receveur des impôts, qui fut contraint à l'exil en France, plus spécialement à Sedan, où il a redoublé d'effort pour la cause algérienne. Il fut à l'origine d'un attentat perpétré dans un café dans la région parisienne. Il fut condamné et jugé illico presto, reconnu comme étant le cerveau de l'attentat, il n'eut la vie sauve que le jour de la proclamation de l'indépendance de l'Algérie en 1962. Akroum Abdelkader avait des connaissances dans le domaine para-médical et c'est lui qui a cousu le doigt du regretté moudjahid Babaci Rabah (plus connu par Spoutnik), touché par balles. La date exacte de la mort de Akroum Abdelkader n'est pas connue à ce jour, mais tout ce que l'on peut témoigner, c'est qu'il a rejoint la cause algérienne tout au début du déclenchement de la révolution algérienne du 1er Novembre 1954. Le chahid Akroum Abdelkader a disparu lors d'une grande bataille dans les années 1958, en ripostant à l'opération jumelle dans les maquis de la grande Kabylie durant laquelle, l'armée française a eu recours à l'utilisation de l'armement lourd et destructif, avec des soldats bien équipés et majestueusement bien encadrés par des blindés et des avions. L'armée française ratissait les maquis en utilisant l'artillerie lourde et le napalm pour anéantir les maquisards. Akroum Abdelkader et ses compagnons possédaient des performances incomparables, qui ont fait subir des misères et causer des pertes à l'ennemi durant cet accrochage, malheureusement il fut pris en étau par cette armada de militaires français. Akroum Abdelkader mourut les armes à la main. Sa vie fut courte mais pleine de bravoure, un héros et un combattant hors-pair. Cependant, comme si l'on vient de le tuer une seconde fois, par ceux qui ont eu l'audace de préférer un autre nom pour la polyclinique de Boumerdès. Jamais au grand jamais, sa famille ne pardonnera cette situation aux autorités compétentes de la wilaya et à ceux qui ont voulu falsifier l'histoire, et envoyer Akroum Abdelkader dans les fins fond de l'oubli.




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