Algérie

Ne rougissons pas de vouloir la lune



La mission de ce satellite consiste également en la surveillance des frontières.Dans un programme spatial en cours d'étude, l'Algérie aspire au lancement de plusieurs satellites de dernière génération. C'est ce qu'a révélé, hier, à Alger, le directeur général de l'Agence spatiale algérienne (Asal), Azzedine Oussedik, en marge d'une conférence de presse consacrée au de télécommunications spatiales Alcomsat-1 depuis la station chinoise Xichang. «Celui-ci est actuellement en train d'être étudié au niveau de l'Asal», souligne-t-il. Il a développé que ce nouveau programme «sera effectif après l'achèvement du programme spatial national 2006-2020 qui a enregistré le lancement avec succès de cinq satellites dont le dernier est Alcomsat-1». Parlant de ce satellite, le DG de l'Asal précise que l'objectif visé par le lancement de ce dernier est «le renforcement de la souveraineté nationale en matière de télécommunications, à travers la mise en place d'un réseau de transmissions approprié, performant et sécurisé». Mais encore, il énumère que d'autres buts sont en vue et qu'il s'agit entre autres de la continuité de fonctionnement des services de télécommunications en cas de catastrophes naturelles majeures, l'augmentation de la capacité du réseau national de télécommunications, la délocalisation des activités et services concentrés au nord du pays grâce à un réseau de télécommunications optimisé. Azzedine Oussedik a également indiqué que l'une des missions dont est chargé ce satellite consiste aussi à «la surveillance des frontières».
De son côté, Shawki Sahnie, directeur général de la télédiffusion d'Algérie (TDA) a fait savoir que le satellite en question sera totalement opérationnel dans six mois. «A ce moment-là, on pourra en principe commencer à diffuser normalement», a-t-il avancé. Il a par ailleurs expliqué que ce satellite peut diffuser au moins une centaine de chaînes, «voire plus, cela dépendra de l'évolution des nouvelles technologies». Il dira encore qu'en termes de capacités, il répondra largement aux besoins du territoire national, et ce, «pour les 15 années à venir». Il poursuit en soutenant que «Alcomsat-1 nous aidera à aller facilement vers la haute définition et contribuera en sus à améliorer la qualité d'image.» S'agissant des avantages qu'offrira ce satellite, Shawki Sahnine explique qu'il «nous donnera les capacités nécessaires permettant d'aller vers de meilleurs services». Lui aussi parle du renforcement de la «souveraineté nationale», ce qui se fera en passant par la réduction des coûts d'exploitation actuels liée à l'utilisation de la capacité spatiale fournie par des systèmes de télécommunications internationaux. Ainsi, il affirmera que le satellite «va sans doute débloquer la situation présente». Dans des termes plus techniques, le directeur du projet et directeur de la base de contrôle à Bouchaoui, à Bouguezoul, Hand Nassim nous explique qu'avant-hier, le satellite a été bien placé sur l'orbite visée. «Après plusieurs opérations portant sur sa mise en orbite, nous nous sommes assurés qu'il a bien atteint sa circonférence dimanche, 17 décembre», précise-t-il. Cela a pu se faire à travers les différents systèmes se trouvant à l'intérieur du satellite. S'ensuit après «l'ouverture des réseaux internes des antennes du satellite», explique-t-il encore. Il a par ailleurs fait savoir que cette mise en orbite dure exactement sept jours. Il rappellera à ce propos que le lancement du satellite Alcomsat-1 a été effectué le 11 décembre dernier depuis la base de lancement la station Xichang Satellite Launch Center en Chine.


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