« Ne pas sous-estimer les Maliens »

L'ancien défenseur de l'équipe nationale, Omar Belatoui, a estimé, hier, que le match face au Mali est difficile et pourrait se jouer sur de petits détails. « C'est une rencontre au cours laquelle il faudra faire preuve de solidité défensive. Nous devons gagner les duels et savoir comment museler les attaquants maliens. Le fait de jouer à domicile sera un avantage, d'autant que nous sommes intraitables au stade Mustapha Tchaker », a-t-il souligné. Interrogé sur les spécificités du Mali, l'expérience et les individualités sont selon Belatoui parmi les atouts de la sélection entraînée par le Polonais Henri Kazperzack. « Des joueurs expérimentés comme Seydou Keita peuvent à eux seuls faire la décision. Physiquement, ils ont des joueurs athlétiques. Question cohésion, le onze malien a une certaine homogénéité, vu que l'effectif n'a pas connu beaucoup de changements depuis des années ». Concernant la stratégie avec laquelle Gourcuff doit aborder cette rencontre, notre interlocuteur pense qu'il doit y avoir une stabilité défensive avec le maintien du quatuor de la défense. « Le duo Medjani-Belkalem a été tout simplement héroïque face à l'Ethiopie. Il mérite d'être reconduit face au Mali. Je pense que le changement aura lieu en attaque avec la titularisation d'un attaquant supplémentaire aux côtés des deux avants-centres. Dans les bois, Mbolhi reste indétrônable à mon avis. Avec la forme qu'il affiche, il donne beaucoup de confiance à ses coéquipiers ». Au sujet de la saturation qui pourrait handicaper les coéquipiers de Mandi, Belatoui dira : « Il faudra bien gérer ses efforts durant les 90 minutes. Le fait de jouer en nocturne (20h30) nous arrange vu qu'il y aura un climat clément ». Evoquant le public, Belatoui a souhaité que les supporters donnent la meilleure image du fair-play. « La mort d'Ebossé a laissé l'occasion à des « petits » pays de critiquer l'Algérie. Le public de Blida a été toujours exemplaire durant les matches de l'équipe nationale. J'espère que ce sera le cas face au Mali », conclut-il.