Algérie

Ne pas respecter les règles peut devenir une règle



Ne pas respecter les règles peut devenir une règle
Quelques principes à appliquer en ces temps troubles où ce qui était valable hier ne l'est plus, en prévision de que ce qui l'est aujourd'hui, ne le soit plus demain.Règle n°1 : si le Président est démocratiquement élu, il ne faut jamais soutenir un coup d'Etat. Règle n°2 : ce n'est pas parce que le Président est démocratiquement élu qu'on est obligé d'être d'accord avec lui. Règle n°3 : en cas de conflit violent relatif à la règle n°2, se reporter à la règle n°1. Une fois ces règles énoncées, qui peuvent s'appliquer à la Turquie mais aussi à d'autres pays, comme l'Algérie où la situation est très tendue, la problématique reste sérieuse.Qui est garant de l'application de ces règles ' La morale, l'histoire ou l'ONU qui en passant a avalisé le coup d'Etat en Ukraine contre un Président démocratiquement élu ' En réalité, rien n'oblige personne au respect, d'où l'obligation d'incorporer une règle qui dit qu'il faut respecter les règles et une autre règle qui dit qu'il faut respecter la règle qui dit que les règles doivent être respectées. Ce qui revient au même, on peut ne respecter aucune règle et en faire une règle, comme pour le cas du député Bouabdallah et son inutile immunité parlementaire pourtant signée du FLN.Ce qui renvoie à la blague de «l'Etat civil» et la fin de la police politique et pourrait en théorie justifier un coup d'Etat militaire mais contre les militaires. Le monde s'étant plié au cynisme en délaissant la légalité, à quoi servent aujourd'hui les règles ' A les énoncer. Exemple, règle n°4, un pays n'est pas un café et on ne le construit pas avec ses amis d'enfance ou du village, mais avec les meilleurs compétences. Règle n°5, l'Etat n'est pas une propriété privée, il appartient à tout le monde et nul ne peut s'imposer comme gardien de parking, s'il n'a pas été choisi par les automobilistes. Règle n°6, si les deux précédentes règles ne sont pas respectées, pas la peine de faire un coup d'Etat. Aller prendre un café.


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