Algérie

«Ne pas porter atteinte aux acquis'»





Qualifié de «code pénal bis» parce qu'il prévoit cinq infractions criminelles et plus de
17 délits contre les journalistes, le code de l'information, et en dépit de ses limites, «comporte des aspects positifs, respecte plusieurs normes universellement admises pour une presse libre», estime encore l'organisation de Me Boudjemaâ Ghechir.
Saluant la résistance et les sacrifices des journalistes face aux ennemis de la parole libre, face aux hordes terroristes, devant le harcèlement d'une justice aux ordres et les persécutions d'un pouvoir hésitant, la LADH estime que la presse algérienne a atteint la fleur de l'âge ; par conséquent, elle a le devoir et la responsabilité de «poursuivre le combat pour élargir la brèche ouverte dans la cuirasse du système du parti
et de la pensée uniques, et fournir une tribune aux forces sociales mobilisées sous la bannière du pluralisme
politique et culturel et du libéralisme économique, comme elle a une responsabilité supplémentaire, celle de la lutte contre la médiocrité et la dégradation que connaît la société algérienne».
Réagissant aux annonces faites par le président de la République et le ministre de la Communication pour la révision des lois régissant la profession, la LADH demande que «la révision du code de l'information ne porte pas atteinte aux acquis et doit prendre en compte l'évolution induite par les nouvelles technologies de l'information
et de la communication.
La réhabilitation du Conseil supérieur à  l'information,
seule instance habilitée à  délivrer la carte professionnelle aux journalistes».
La déclaration avertit aussi que la déontologie et l'éthique restent l'apanage exclusif des seuls membres de la corporation.

 


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