Algérie

Ne fuis pas le seuil de Dieu à cause d’une épreuve qu’Il t’a imposée...



Ne fuis pas le seuil de Dieu à cause d’une épreuve qu’Il t’a imposée... « Ne fuis pas le seuil de Dieu à cause d’une épreuve qu’Il t’a imposée. Car Il connaît mieux que toi-même ton propre intérêt. Il ne t’éprouve que pour un intérêt et pour une sagesse qui t’échappe. Lorsqu’Il t’éprouve, reste ferme : rappelle-toi tes péchés, multiplie la demande de pardon et demande-Lui la constance et la fermeté pour supporter l’épreuve. Mets-toi entre Ses mains, accroche-toi au pan de Sa miséricorde et demande-Lui de t’en délivrer et de te montrer l’intérêt qui se cache derrière cette épreuve ».Al JilaniUn hadith indiquant les signes de la fin des temps indique qu’en cette époque, « Celui qui s’accrochera à sa religion sera comme celui qui s’accroche à un charbon ardent ». Avec le monde actuel et son matérialisme, la crise spirituelle qu’il traverse, il devient de plus en plus difficile de rester ferme dans sa foi, l’effort à fournir devient de plus en plus considérable et nous devons faire en sorte de nous maintenir tant bien que mal dans une droiture et une rectitude telles que nous les avaient recommandées notre bien aimé saydunna Mohamed. Chacun d’entre nous se doit de veiller minutieusement sur son cœur, de manière à le nourrir quotidiennement par les pratiques obligatoires, mais aussi par le dhikr abondant et régulier ! Le Prophète disait au sujet de ce cœur : « Il change plus que la forme de l’eau en ébullition dans une marmite.» Et aussi : « Le cœur (qualb) tient son nom de ses changements perpétuels (taqallub - altération, variation, hauts et bas). Le cœur est tel une plume au pied d’un arbre, tournée et retournée par le vent. » C’est pour cela qu’il faut veiller à l’orienter pour le mieux, à le polir sans arrêt par le dhikr qui, comme un chasseur dans une forêt, fait disparaître progressivement ces bêtes sauvages que sont nos passions… Comme le dit un poète d’autrefois : « Il n’a été nommé insaan (l’homme) qu’en vertu de ses nasyaan (sa capacité d’oubli) Et cet organe a été nommé al-qualb (le cœur) parce qu’il varie en permanence (yataqallib).» Malheureusement on a souvent tendance, devant la faiblesse, la fatigue spirituelle ou l’essoufflement dûs parfois à l’épreuve, à se laisser aller totalement, à négliger les pratiques surérogatoires puis obligatoires. On entre alors dans une espèce de cercle vicieux « je vais mal donc j’abandonne mes prières et mon wird, et forcément dès que j’abandonne ces pratiques je vais encore plus mal…».   A suivre...


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