Dans un communiqué rendu public dimanche, le syndicat national du
personnel de la circulation aérienne (SNPCA) met en évidence l'échec des
négociations avec l'employeur, à savoir, l'Entreprise nationale de navigation
aérienne (ENNA), concernant la révision de l'accord collectif.
Cette position a été avancée lors de la session ordinaire du conseil
national du syndicat consacré à l'évaluation des négociations conformément à
l'accord conclu entre les deux parties le 14 décembre 2011 stipulant la
finalisation de ce dossier avant la fin du mois en cours. Les membres du
conseil national ont conclu que les négociations ont connu un retard en dépit
des engagements de l'employeur autour du respect du calendrier arrêté par les
deux parties. Le SNPCA considère que ce retard reflète un manque de volonté de
la part de l'employeur malgré, lit-on dans le document, les nombreuses
correspondances adressées par le syndicat au DG sur la programmation de
rencontres pour discuter des points en litige.
Les représentants des contrôleurs aériens remettent en cause ce silence
de l'entreprise face à l'appel au dialogue maintes fois réitéré. En conclusion
et à la veille de la date butoir du 29 février, le syndicat considère que
l'employeur est le seul responsable de cet échec et considère que la position à
prendre revient à l'ensemble des structures syndicales qui devront définir les
meilleures actions à entreprendre afin de faire aboutir les revendications du
personnel.
Contacté à cet effet, M. Benacer, le porte-parole
du SNPCA, précise que le syndicat suit actuellement toute la procédure légale
et demeure en contact avec la direction du Travail afin de dépasser ce conflit
à travers un procès-verbal de conciliation pour la reprise du dialogue. Conscient
de l'importance de l'activité, de son caractère stratégique et de ses retombées
sur le secteur du transport aérien, le syndicat tient à souligner que même si
la grève est légale, l'intérêt du pays demeure un élément à prendre en compte
étant donné qu'il ne s'agit pas également de prendre en otage et de pénaliser
les passagers. Cependant, le syndicat entend revenir à sa base afin de définir
d'autres formes de protestation et de faire valoir les droits légitimes du
personnel.
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Posté Le : 28/02/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com