Sans aller jusqu'à dire «que la montagne a accouché d'une souris», il faut reconnaître tout de même que ce choc n'a pas tenu toutes ses promesses. L'explication est pourtant toute simple : les deux entraîneurs ont basé leurs stratégies afin d'éviter une défaite qui aurait eu des conséquences fâcheuses sur leurs équipes. D'ailleurs, les deux responsables techniques s'estimaient satisfaits du point engrangé au terme d'une confrontation qui, paradoxalement, aurait pu s'achever par la victoire de l'une des deux formations, des occasions ayant été gâchées de part et d'autre. En première mi-temps, les Oranais, bien regroupés derrière et avec un seul attaquant (Kestali), ont dû subir l'ascendant des Arzewiens, tout en signalant que l'occasion la plus nette est à mettre au crédit des asémistes, le stoppeur local Benaoumeur sauvant une balle sur la ligne. La seconde période fut tout à l'avantage des hommes de Chérif El-Ouazani, face à des Oranais regroupés en défense et qui réussirent à repousser tous les assauts olympiens. Mais, dans le dernier quart d'heure, ce sont les hommes de Boualem Charef qui ont failli, à plusieurs reprises, faire la décision par Boualem et Mohammedi, des joueurs plus frais physiquement, sans la vista du gardien olympien Habi et ses défenseurs. Finalement, ce choc prit fin sur un score qui satisfait les deux parties avec un grand vainqueur, le fair-play qui aura caractérisé les débats.
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Posté Le : 16/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : T Lakhal
Source : www.lequotidien-oran.com