NATATION La piscine de Bab Ezzouar «sous scellés»

Il y a quelques mois, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hachemi Djiar, a crié haut et fort la «détermination» de son département à réunir les meilleures conditions pour assurer la relève sportive au niveau de toutes les disciplines. Or, la réalité du terrain est un cinglant démenti aux propos du premier responsable des sports et de la jeunesse.
Pour preuve, la situation dans laquelle se trouvent aujourd'hui les différents clubs en charge de la formation des jeunes nageurs. Le meilleur exemple est illustré par la situation que traversent depuis quelque temps les clubs domiciliés au niveau de la piscine semi-olympique de Bab Ezzouar. Les clubs en question sont toujours dans l'attente d'une reprise des entraînements à la grande déception des athlètes, de leurs parents mais aussi de l'encadrement sportif. En effet, alors que la reprise des entraînements était annoncée pour septembre dernier, rien ne pointe à l'horizon trois mois plus tard. Cela dit, à en croire des sources crédibles, la responsabilité incombe à la fois à la ligue d'Alger, laquelle établit le calendrier annuel des entraînements et des compétitions au niveau de la wilaya, ainsi qu'aux différentes structures relevant de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya d'Alger (DJSL) en charge de la gestion des structures sportives. Des présidents de club ont tiré la sonnette d'alarme. Mieux, ils comptent saisir le Premier ministre, voire le premier magistrat du pays «pour mettre fin à une situation dont la jeunesse algérienne en est l'otage».