Algérie

Nasri affiche sa satisfaction



Diversification industrielle et exportations hors hydrocarbures, la chimère d'une Algérie longtemps otage de ses exportations et production hydrocarbures. L'installation du Conseil national des exportations n'est qu'une formalité dans un marché structurellement impotent et financièrement apathique.Cette démarche devrait encourager le développement de l'activité de l'exportation hors hydrocarbure en Algérie. Toutefois, il faut d'abord avoir une industrie productive et des produits à exporter. C'est avec optimisme que s'est exprimé, hier Ali Bey Naceri, président de l'association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), lors de son intervention sur les ondes de la radio nationale, chaine III. Afin de concrétiser ce projet, l'intervenant a mis l'accent sur l'importance de réunir toutes les conditions nécessaires afin de promouvoir cette activité qui devrait « être soutenue par la mise en ?uvre de la stratégie adoptée samedi dernier et confiée au Conseil national des exportations ». Ce dernier se chargera de l'évaluation et l'encadrement de l'activité de l'exportation en Algérie. Ali Bey Naceri a salué cette initiative, mais il a déploré le manque de certaines représentations à ce conseil, dont celle de la Banque d'Algérie qui est « une partie importante du puzzle relatif aux importations », a-t-il souligné. Répondant à la question portant sur les prévisions d'exportations hors hydrocarbures de 7 milliards de dollars, d'ici trois années, comme annoncées par le ministre du Commerce, Saïd Djellab, l'invité de l'émission « Invité de la rédaction s'est dit sceptique. Un ressentiment expliqué par l'absence d'une industrie solide et d'une filière productive capable d'assurer cette valeur. « Je ne vois pas sur quelle filière on pourrait s'appuyer pour atteindre un tel chiffre », dit-il. Tenant compte de la situation encore à l'état embryonnaire de l'activité de l'export, l'intervenant qualifie les prévisions du ministre d' « irréalisables » sur une aussi courte période. Par ailleurs, il estime qu'avec le progrès que tente de réaliser l'industrie hors hydrocarbures, citant, à cet effet, les produits agricoles algériens exportés, l'Algérie pourra le marché international, progressivement. D'autres produits pourront faire l'objet de placement à l'étranger, M. Naceri cite ceux issus des aciéries d'El Hadjar, des câbleries électriques ainsi que les articles électroniques et électroménagers. Une industrie émergente et productive pour l'économie algérienne.


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