Algérie

Nasredine Chaouli et la Tunisienne Nabiha Karouali en vedette


La nouvelle star incontestée de haouzi en Algérie Nasredine Chaouli a laissé une forte impression chez le public annabi, confirmant tout le bien que pensent de lui les mélomanes de ce genre musical toujours prisé. Entonnant certains de ses tubes qui ont fait son début de notoriété et de célébrité, Nasredine Chaouli qui s'est produit lors de l'ultime soirée du Festival national de la musique et la chanson citadines au théâtre régional Azzedine Medjoubi, a fourni une prestation de qualité, suscitant admiration et émerveillement du public qui découvre en ce talentueux artiste une relève sûre des grands maîtres du haouzi, tels que El hadj Mohamed Ghaffour. La dernière soirée artistique du 4e festival national de la musique et de la chanson citadines, qui a été clôturé mercredi à l'issue de neuf jours consécutifs de représentations artistiques, a été l'occasion pour le public de l'antique Bône de découvrir la talentueuse artiste tunisienne Nabiha Karouali, considérée comme la nouvelle étoile de la chanson citadine et populaire. Pour sa première apparition devant le public de la ville du jujube, Nabiha Kaouali, très attendue depuis l'annonce de sa présence à la 4e édition du festival national de la musique et de la chanson citadines, a été tout simplement sublime tant la prestation qu'elle a fournie devant une assistance acquise était de bonne facture. La communion entre elle et le public était totale. L'ambiance augmente d'un cran dans la salle de spectacle du théâtre régional Azzedine Medjoubi, lorsque des jeunes en costumes traditionnels de la région de l'antique Bouna commencent à jeter des fleurs sur le public. La troupe théâtrale El Biliri de Constantine a présenté, pour sa part, un intermède détendant le public qui commence à regretter la fin de ce festival et pense déjà à la prochaine édition. Trente chanteurs et 4 troupes représentant les genres malouf, andalou et chaâbi se sont relayés sur l'estrade de la salle de spectacle du théâtre régional Azzedine Medjoubi pour faire connaître leurs productions et de permettre au public de passer d'agréables moments à l'occasion des veillées ramadhanesques.La chanteuse Nadia Benyoucef, la diva du haouzi, et l'artiste Chaou Abdelkader dans le genre chaabi ont eu l'honneur d'ouvrir ce festival en compagnie d'une autre chanteuse, en l'occurrence Taoues, avant qu'ils ne cèdent la place les jours suivants à d'autres artistes, tels que Salah Benini, Faycal Kahia, Mehdi Tamach et Yacine Bouzama. Le directeur de la culture, le poète Driss Boudhiba, estime : « Ce festival, qui a atteint son objectif, a permis de jauger l'état de la musique et la chanson citadines à travers l'opportunité qui a été donnée aux chanteurs de la deuxième génération sans pour autant marginaliser les anciens ténors .Cette manière de faire a permis au public de découvrir des jeunes talents qui ont excellé dans les genres malouf, chaabi et andalou. » Quoi qu'il advienne, ce festival est, à coup sûr, fêté comme il se doit par le public de Annaba et des régions limitrophes. Ils sont venus pour faire jouir leur ouïe par les notes et les décibels qu'égrènent et les instruments musicaux et les voix des artistes. Le début de ce renouveau est dû à la volonté de Driss Boudiba. Il y est pour beaucoup dans l'officialisation de deux festivals sur les 14 autres nationaux, du théâtre professionnel et celui de la musique et de la chanson citadines. Ces deux festivals sont parmi les plus importants en Algérie. Reste la dimension maghrébine à accorder à ce festival qui s'inscrit d'ores et déjà dans la tradition et ne cesse d'étonner et surtout de plaire.
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