Algérie

Narcissisme et cupidité



Narcissisme et cupidité
"Certains pays ne souhaitent pas que l'Algérie soit une puissance énergétique". Ces propos du ministre de l'Energie, M. Youcef Yousfi, exprimés avec la plus grande assurance jeudi soir sur la chaîne "Ennahar TV", donnent la mesure à tout un chacun de comprendre que les manifestations qui se poursuivent à In-Salah ne sont pas exemptes de manipulations et autres visées. L'économie nationale est bel et bien dans le viseur des ennemis du pays. Cela est vérifiable sur le terrain. On empêche par tous les moyens une diversification de l'activité économique pour faire face au recul de la production pétrolière et des revenus tirés des hydrocarbures. Ni le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, ni le ministre de l'Energie, ne sont entendus lorsqu'ils affirment que "l'exploitation du gaz n'est pas à l'ordre du jour du gouvernement algérien. Le gouvernement n'a délivré aucune autorisation de gaz de schiste en Algérie". La position du gouvernement à cette industrie et à cette technique de développement de combustibles fossiles non-conventionnels s'appuie sur de nombreuses raisons: les techniques d'extraction sont maîtrisables par le savoir-faire des experts de la Sonatrach, elles ne confisquent ni altèrent les ressources primaires essentielles: terres, eau et air et n'impactent aucunement de manière directe sur les écosystèmes. Ces arguments donnés jeudi par M. Yousfi sur les plateaux de "Ennahar TV" expliquent aussi que l'évaluation de cette industrie est en complète symbiose avec les besoins de la diversification de l'économie nationale et qu'elle répond à des perspectives d'avenir en matière d'indépendance politique et économique du pays. En réponse aux citoyens de In-Salah qui manifestent contre l'exploitation du gaz de schiste, le ministre de l'Energie a été direct pour affirmer l'application de règles obligatoires visant à protéger l'environnement, la santé publique et à inclure la participation directe des citoyens au processus d'exploration, d'évaluation et éventuellement d'exploitation. Il a, par ailleurs, déploré que certains experts qui ne se trouvent pas directement sur le terrain se montrent critiques envers les innombrables études, rapports et impacts déjà établis par les experts de la Sonatrach, de scientifiques et d'universitaires confirmés, qui démontrent les effets encourageants liés à l'extraction du gaz de schiste tant pour l'économie nationale dans son ensemble, que pour les profits que tireront les populations des régions du Sud sur le plan social, leur bien-être. A bien saisir politiquement les propos du ministre de l'Energie, les ennemis d'hier comme ceux d'aujourd'hui tentent de paralyser l'économie algérienne et une dérivation des propres ressources naturelles du pays devant combler l'après-pétrole. On peut conclure que ce narcissisme et sa cupidité insatiable, les ennemis de l'émergence de l'économie nationale désignés par le ministre de l'Energie tiennent à imposer à l'actuelle génération et à celle future un véritable chaos, voire une récession qui ferait les beaux jours du FMI et de la Banque mondiale, plus que jamais visant l'Algérie. Une convoitise économique évidente qui a d'autres objectifs... Le moment est donc opportun pour les Algériens de discerner la bonne graine de l'ivraie. Tout un chacun, s'agissant de la définition du futur économique du pays, ne peut qu'affronter lucidement les mutations socioéconomiques engendrées par la mondialisation.




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