Algérie

Naissances prématurées : 7,4 pour 100 naissances en Algérie



Naissances prématurées : 7,4 pour 100 naissances en Algérie
Un rapport mondial publié par l'OMS, intitulé «Arrivés trop tôt : rapport des efforts mondiaux portant sur les naissances prématurées», montre que quinze millions de bébés naissent prématurément chaque année ; soit plus d'une naissance sur dix est arrivée trop tôt.
Plus d'un million de ces bébés meurent peu après leur naissance, en plus d'un nombre incalculable d'autres prématurés qui souffriront d'une incapacité à vie d'ordre physique, neurologique ou pédagogique, à un prix souvent très élevé pour les familles et la société. On estime que trois quarts de ces bébés prématurés auraient pu survivre sans que l'on ait forcément besoin de recourir à des soins dispendieux, si des traitements et des soins de prévention éprouvés et peu coûteux avaient été disponibles dans le monde entier, selon plus de 100 spécialistes qui ont contribué au rapport, représentant près de 40 agences de l'ONU, universités et organismes. Le rapport explique ce que nous connaissons au sujet des naissances prématurées, des causes qui y sont reliées et des types de soins nécessaires.
Les principaux auteurs du rapport, produit par la Fondation March of Dimes, le Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant, Aide à l'enfance et l'Organisation mondiale de la santé, offrent un plan détaillé des actions requises pour réduire à la fois le nombre de décès et de naissances prématurées. Les naissances prématurées présentent un problème négligé, comme l'affirment les principaux acteurs en santé mondiale. «Etre né trop tôt est une cause de mortalité non reconnue, révèle le Dr Joy Lawn, Ph. D., corédactrice du rapport et directrice Preuve et politique mondiale d'Aide à l'enfance. «En effet, les naissances prématurées représentent près de la moitié de la totalité des décès chez les nouveau-nés dans le monde et sont actuellement la deuxième principale cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans, derrière la pneumonie». «Le rapport met également l'accent sur l'impressionnant écart de survie entre les pays à faible revenu et ceux à revenu élevé pour les bébés nés avant la 28e semaine, mentionne le Dr Christopher
Howson, Ph. D., corédacteur du rapport, épidémiologiste et chef des programmes mondiaux de March of Dimes. Dans les pays à faible revenu, plus de 90% des bébés d'extrême prématurité meurent au cours des premiers jours de leur vie, alors que l'on compte moins de 10% de pertes de vie dans les pays à revenu élevé».
La prévention : la clé pour réduire les naissances prématurées
Un des principaux moyens de réduire le nombre de prématurés consiste à trouver des façons d'aider à faire parvenir les grossesses à terme ou à la 39e semaine. «La clé sera la prévention, annonce le Dr Elizabeth Mason, directrice du département Santé de la mère, du nouveau-né, de l'enfant et de l'adolescent à l'Organisation mondiale de la santé et qui a largement contribué à la production du rapport. Nous examinons actuellement de près ce qui peut être accompli avant qu'une femme devienne enceinte, afin de l'aider à obtenir un résultat optimal. Nous sommes conscients que la pauvreté, l'éducation des femmes, le paludisme et le VIH ont tous un effet considérable sur la grossesse de la mère et la santé du bébé».
Un grand nombre de facteurs de risque ont été déterminés en ce qui concerne la naissance prématurée, dont les antécédents en matière de naissance prématurée, d'insuffisance pondérale, d'obésité, de diabète, d'hypertension, de tabagisme, d'infection, d'âge de la mère (soit moins de 17 ans ou plus de 40 ans), de génétique, de grossesses multi f'tales (jumeaux, triplés et plus), ainsi que de grossesses trop rapprochées. Cependant, on connaît encore mal les interactions entre ces facteurs, ainsi que d'autres facteurs sur les plans environnemental et social.
Le rapport incite à la mise sur pied d'un important programme de recherche pour identifier clairement les facteurs de risque et comprendre comment leurs interactions peuvent entraîner des naissances prématurées, afin que davantage de moyens définitifs puissent être trouvés pour dépister et traiter les femmes à risque pour éviter que ce problème se reproduise.




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