Naissance du Mouvement algérien pour la citoyenneté et la dignité (MACD)

Les résultats des législatives du 10 mai dernier continuent de susciter des réactions de la part notamment des partis et des candidats libres ayant participé au scrutin. Le dernière en date provient des acteurs politiques de la circonscription électorale France-Nord (Zone 1 de l'étranger).
Dans un communiqué de presse transmis hier à notre rédaction, Mohand Barache, du Parti du renouveau algérien (PRA), et Omar Aït Mokhtar, du Parti du peuple libre (PPL), annoncent la création du Mouvement algérien pour la citoyenneté et la dignité (MACD). Tout en informant la communauté algérienne établie en France de l'annulation du rassemblement prévu samedi 26 mai 2012 devant l'ambassade d'Algérie à Paris, les cosignataires du communiqué précisent que leur mouvement ne cautionne pas les résultats des dernières législatives et les méthodes utilisées pour faire rater à l'Algérie l'occasion d'opérer un changement.
«Le changement souhaité par le peuple pour une Algérie nouvelle par les urnes à la tête du pouvoir est différé. Cette décision unilatérale a été prise par le parti unique, le FLN, ses comités de soutien et son administration, en utilisant la fraude massive indigne que nous ne cautionnons pas», précise le MACD dans son communiqué. En soulignant qu'ils ne cherchent pas l'anarchie «qui ne profite à personne», les initiateurs du mouvement déclarent :
«Nous restons mobilisés et nous prenons l'opinion publique à témoin (...) Nous aurons des actions à mener sans esprit de polémique ou d'agitation de quelque nature que ce soit pour préserver l'intérêt de l'Algérie.» Pour eux, le MACD est «un mouvement citoyen» qui «se place au-dessus des enjeux partisans pour défendre la dignité et l'intérêt de notre pays ; nous nous opposons à ses ennemis pour permettre et faciliter la transition démocratique».