Un état de santé satisfaisant
Il s?en fallait d?une naissance pour que M.Touil Ferhat soit le père le plus heureux au monde. Après trois ans d?attente et plusieurs traitements, Souhila, 29 ans, mettra au monde des sextuplés. Un septième bébé n?aura pas, cependant, la chance de ses s?urs et mourra dans le ventre de sa mère. Reste que cette naissance par césarienne survenue mercredi à 13h au service de gynécologie-obstétrique de l?hôpital Bachir Mentouri de Kouba (Alger) est rare, assure le professeur Hallak, du fait que la période de grossesse n?a duré que 32 semaines, soit sept mois. Un pédiatre du même service avec qui l?on s?est entretenu nous a assuré, pour sa part, que les nouveaux-né mis en couveuse pèsent entre 1 kg et 1,350 kg. Leur état de santé reste « stable » quoique l?un d?eux se trouve dans une situation de « détresse respiratoire ». Evoquant les prénoms de ses nouveaux-né, Touil dira qu?il ne les a pas encore tous retenus. Il s?en excusera avant de sortir, promptement, de sa poche un bout de feuille sur laquelle sont consignés les prénoms. Les membres de sa famille et celle de sa femme, atteste-t-il, s?y sont tous mis en donnant chacun un prénom : Cheimaa, Ikram, Rima, Chahinaz, Radia et Baya. « Tout jouait en notre défaveur mais l?on ne s?est jamais avoué vaincus. Les quatre mois de va-et-vient dans ce service n?ont pas été sans résultat », nous dira l?heureux père en assurant que le destin a voulu que l?« on vive des moments de joie alors que l?on a vécu, sept jours plus tard, un 11 avril de désarroi ». Le père, fonctionnaire de son état, appréhende, néanmoins, l?avenir et en appelle au soutien des autorités, lesquelles n?ont pas manqué de se manifester le jour de la naissance. Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, a fait lui-même le déplacement. Il a assuré de son soutien à la famille, indique M. Touil. Les agents de l?hôpital, eux-mêmes, étaient sur le qui-vive pour essayer de contenir le flot de visiteurs. Profitant de son passage à l?hôpital, Ali Douda, P/Apc de Aamal (daïra de Thénia à Boumerdès), à laquelle est rattaché le village Ouled Hadj Lounis, indique qu?une période de congé de plus de deux ans est nécessaire au père afin qu?il puisse s?occuper davantage de ses enfants « eu égard à leur nombre et à leurs besoins qui iront en grandissant ». Douda promettra, par ailleurs, d?étudier, en priorité, le cas du relogement de M. Touil qui vit dans le dénuement avec dix membres de sa famille. Il ne dispose que d?une chambre exiguë dans la maison familiale.
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Posté Le : 21/04/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nadir Iddir
Source : www.elwatan.com