Naïma Salhi prête allégeance au roi

Dans un entretien au journal marocain El Maghrib el-Yawm, la présidente du parti islamiste El Aadl wa El Bayane, a dépeint l'Algérie comme un pays proche de la faillite et sa population en proie à la misère.Tirer à boulets rouges sur son pays revient à faire preuve de lâcheté. Et lorsque l'on assume des responsabilités cela s'appelle tout simplement à de la trahison. En d'autres temps les traîtres s'appelaient les harkis.Un trait de personnalité qui continue à animer certains Algériens et non des moindres.Parmi eux des intellectuels, des artistes...Cette fois-ci c'est la sphère politique qui a été contaminée. Dans un entretien au journal marocain El Maghrib el Yawm, la présidente du parti islamiste El-Aadl wa El Bayane, a dépeint l'Algérie comme un pays proche de la faillite et sa population en proie à la misère «contraint d'abandonner les subventions des produits de première nécessité et de baisser les salaires». Elle prétend même mener une campagne pour «amener le gouvernement à rationaliser les dépenses publiques et sensibiliser le peuple pour surveiller son gouvernement», rapporte la presse nationale. Du vent! Ne dit-on pas que celui qui sème le vent récolte la tempête' Il ne fait que se lever pour le moment. Gare! Qu'est-ce qui a poussé Naïma Salhi à mordre la main qui lui donne encore à manger' Rien que pour cela, elle doit des explications au bureau politique de la formation politique qu'elle dirige.L'Algérie est-elle devenue trop étroite pour elle pour aller s'exprimer dans un pays voisin qui en plus de déverser sur le territoire national des quintaux de drogue ne cache pas ses intentions belliqueuses et annexionnistes à son encontre.Le Maroc dégaine à tout bout de champ sur l'Algérie. Naïma Salhi n'hésite pas à lui fournir l'artillerie lourde.Un acte de traîtrise caractérisé qui sous d'autres cieux est passible du peloton d'exécution. Ce que l'Algérie d'aujourd'hui ne réserve même pas aux renégats. Ce qui est demandé à ses enfants intègres c'est de faire preuve de dignité et de courage lorsque le pays est agressé. Naïma Salhi a eu l'occasion d'en faire la démonstration lorsque l'emblème national du Consulat d'Algérie a Casablanca a été profané le jour de la célébration du 59ème anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne. On n'a pas souvenance de l'avoir entendu. Elle a préféré tendre l'autre joue.