NAHD

Le NAHD traverse une mauvaise passe. Les résultats de la dernière journée ont accentué la (mauvaise) situation des Sang et Or, plombés au fond du classement.Les Nahdistes ont déjà tiré la sonnette d'alarme sans avoir pour autant la garantie que le Nasria s'éloignera bientôt de la zone des relégables. Le club est confronté à une double menace. La première, venant de l'extérieur, symbolisée par des «exploits» arrachés par des concurrents directs dans la lutte pour le maintien.La seconde, elle, réside dans les sorties et déclarations médiatiques de quelques membres du club, qui soufflent le chaud et le froid au moment où le NAHD a besoin de calme et de sérénité pour sauver les meubles. Un dirigeant en poste, qui a requis l'anonymat, préconise «l'union sacrée autour du club dans ces moments difficiles. L'urgence est de sauver le club et non pas s'entre-déchirer en public.La cohésion de toute la famille nahdiste est plus que nécessaire en ces temps d'adversité difficile. L'essentiel réside dans le sauvetage du club et non pas dans les règlements de comptes entre personnes. La priorité est de sauver le club et en fin de saison chacun sera libre de s'exprimer comme il l'entend». Paroles de sagesse. Seront-elles entendues ' C'est le souhait des Husseindéens très préoccupés par la situation dans laquelle se trouve leur club. L'union sacrée autour du NAHD ne sera pas de trop en ces temps difficiles.Il échoit aux responsables en place d'arrêter une feuille de route et d'obliger tous les acteurs concernés par l'avenir du NAHD de s'y conformer sous peine d'être écartés et éloignés de l'entreprise de sauvetage entamée depuis l'intronisation de Meziane Ighil au poste d'entraîneur.C'est à ce prix, l'union sacrée, que le NAHD aura des chances de se maintenir en première division. Les luttes de clans, les divisions de clocher, si elles perdurent précipiteront le club en Ligue 2. C'est le scénario dont personne ne veut entendre parler à Hussein Dey. Sollicitée sur ce chapitre suite aux déclarations de membres du club, la direction s'est refusée à tout commentaire. Un dirigeant a simplement déclaré (off the record) : «L'apaisement est de notre point de vue la meilleure solution. On verra plus tard lorsque le NAHD sera hors de danger.»