Pour le Nasria, c'était l'occasion de mettre
fin au signe indien qui le poursuit depuis le coup d'envoi du championnat. Devant
leurs supporters qui brûlent d'impatience et face à un adversaire privé de cinq
titulaires dont trois défenseurs, les hommes de l'entraîneur Hammouche devaient glaner leur première victoire afin de ne
pas trop gamberger durant la trêve. Cependant, la tâche ne s'est pas avérée
facile contre un groupe qui a battu l'ESS, l'une des
grosses cylindrées de cette saison. Les Constantinois, conscients que les nahdistes étaient déterminés à glaner leur toute première
victoire, se sont bien organisés en défense, laissant l'initiative aux locaux
et en misant sur les contres. C'est donc en toute logique si le NAHD s'est
installé dans le camp du CSC. Le match est carrément bloqué durant cette
période, les occasions étant quasi inexistantes. On signalera toutefois la
magnifique opportunité qui s'est présentée au nahdiste
Hafid qui, seul face au keeper
Daïf, a trouvé le moyen de ne pas marquer. Avec de
tels duels musclés entre deux adversaires aussi déterminés, l'un, à savoir le
NAHD, qui attaque constamment, et un CSC regroupé dans son périmètre, il aurait
été surprenant que les gardiens encaissent un ou deux buts. La physionomie de
la seconde mi-temps n'a pas changé entre deux équipes qui se sont parfaitement
neutralisées. Le niveau du match fut en fin de compte médiocre et haché à cause
de nombreux arrêts dus à des duels physiques. En conclusion, on peut dire que
l'enjeu a tué le jeu, l'importance du résultat primant sur toute autre
considération.
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Posté Le : 25/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Z
Source : www.lequotidien-oran.com