Nadjwa Karam chante à Oran la paix, l'amour et l'espoir

La chanteuse libanaise Nadjwa Karam a animé, une grande soirée, dimanche soir au théâtre de verdure "Hasni Chekroun" d'Oran, dans le cadre des festivités de célébration du cinquantième anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, chantant l'amour, la paix et l'espoir.
La chanteuse libanaise, qui a reproduit un riche répertoire, a été subjuguée par le nombreux public qui récitait par c£ur ses chansons.
Nadjwa Karam, qui a félicité le peuple algérien à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance, a entamé son spectacle artistique par des chansons traitant de diverses questions intéressant le monde arabe dont celle intitulée "Birrouh biddam nabaa, rah nabqa" (Avec l'âme, avec le sang, nous resterons), à travers laquelle elle glorifie la détermination et la résistance arabes à l'ère des crises et des agressions contre certains pays arabes comme la Palestine et le Liban.
Elle a également chanté, pour les jeunes, l'amour et l'espoir à travers les "Ouyoun qalbi (les yeux de mon c£ur), "Rouh rouh", "Baddi choufek". Le public a été également gratifié de ses derniers albums dont "Ellila ma fi noum baad el youm".
La forte présence de familles a constitué un décor parfait lors de cette soirée, faite de couleurs et de lumières reflétant celles de l'emblème national, surtout que le Théâtre de verdure a été bordé de banderoles et de panneaux conçus pour la célébration du cinquantième anniversaire de l'indépendance et de projecteurs reflétant le numéro 50 au niveau de l'hôtel ex-Chateauneuf surplombant le théâtre, reconverti en siège de la mairie d'Oran.
Avant le spectacle animé par la chanteuse Nadjwa Karam, le public a suivi une représentation artistique du folklore égyptien.
Ces soirées de festivités, qui ont débuté samedi soir dernier au théâtre "Chekroun Hasni", à l'initiative de l'Office de la culture et des arts de l'APC d'Oran, se poursuivront jusqu'au 8 juillet courant avec plusieurs galas qui seront animés par une pléiade de stars dont Cheb Khaled et Kadhem Es-Saher.