Nadir Khelifi (champion de France de kick-boxing)

Nadir Khelifi, Sofiane Yebda pour les intimes, n'est plus à présenter lorsqu'on parle de kickboxing, une discipline dans laquelle il a connu des hauts et des bas. Avant de se lancer, Nadir a été footballeur entre 2003 et 2006, plus précisément à Montpelier en France.Son passage au kick-boxing s'est effectué dans de bonnes conditions puisque Nadir y a rapidement trouvé ses marques. Ses premiers pas dans cette discipline ont eu lieu en Espagne en 2005 mais la vraie compétition a débuté en octobre 2006 contre un Espagnol d'origine russe plus lourd que lui de trois kilos. Un combat qu'il a gagné difficilement mais qui lui a permis de s'affirmer avec, en prime, un titre de champion d'Espagne dans les 72 kg (K-1 «one»). Très courtois et souriant, il nous explique son amour pour cette discipline et le K-1. «C'est un terme qui vient du Japon et qui explique que les coups de genoux sont tolérés par rapport à la boxe proprement dite. Mon amour pour ce sport m'a été transmis par mon frère Walid, champion de France. C'est lui qui m'a initié à ce sport que j'aimais beaucoup, même si je préférais plutôt le football. Mon premier combat gagné contre le boxeur espagnol, d'origine russe, m'a stimulé et encouragé pour poursuivre ma carrière». Mais Nadir n'a pas connu que des moments faciles. Il a connu une période sèche de deux années qui l'a poussé à éviter les rings. A cette période -là, il était rentré chez lui en Algérie, à Blida, sa ville natale pour se ressourcer et oublier les durs moments endurés. La reprise lui a donné encore plus d'appétit avec un titre de champion régional et un autre de champion de France toujours dans la même catégorie, celle des 72 kg. Interrogé sur ses relations avec la Fédération algérienne de kick-boxing, Nadir nous dira : «Elles sont plutôt bonnes. Je peux même dire fructueuses. J'attends avec impatience le moment où je pourrais me faire connaître dans mon pays et y boxer pour un titre mondial. Cela devrait se faire à Annaba entre le 24 et le 28 de ce mois de décembre. Si cela ne pouvait se faire, je garderais l'espoir de réaliser un jour ce rêve.»