Nadia Samir à la Voix de l’Oranie

«Le public oranais très présent mérite un grand festival» Journaliste à la chaîne de télévision française TF1, Nadia Samir est plus connue comme comédienne pour avoir joué dans «Leïla et les autres», un film de Sid Ali Maazif et qui a connu un grand succès. Nadia Samir a également joué dans «le cri des Hommes» de Okkacha Touita, «Bab el Oued City» de Merzak Allouach et bien sûr, «10 millions de centimes, un film de Bachir Draïs, qui, pour rappel, a été en compétition pour l’édition du premier festival international du film arabe à Oran et qui vient de baisser les rideaux vendredi dernier dans la soirée. La voix de l’Oranie: Quelle lecture faites vous de ce premier rendez-vous culturel d’Oran? Nadia Samir: C’est un festival International, ce qui est important pour le développement de la cinématographie Arabe. Un festival qui se veut le prolongement de la Biennale de Paris. Je dirais en un mot que c’est un véritable cadre d’échanges, de rencontres, de découvertes, qui peut aider à l’élaboration de projets humainement et artistiquement intéressants. -Dans quels projets avez-vous joué ces dernières années? -J’ai participé dans plusieurs films français. Parmi les plus récents, «Le genre humain» de Claude Lelouch et «Cartouche Gauloise» de Mehdi Charef. -Vous êtes connue pour avoir pratiqué les planches du théâtre, les «tréteaux» comme on dit... -Je préfère parler des dernières productions. Le dernier spectacle en date s’appelle «Maintenant, ils peuvent venir»; c’est une pièce adaptée du Roman de Rezki Mellah, à Paris. Une pièce qui a connu un grand succès en France. J’ai énormément de projets aussi. Des projets en écritures, des projets de longs métrages en Espagne... -Et en Algérie ? -En fait, il y a deux projets télé et cinéma et peut-être un autre, celui qui est à venir... Peut-être, bientôt un tournage. -Revenons au festival, si vous le permettez... -C’est une édition satisfaisante à bien des égards. Je sais qu’il y avait une volonté d’organiser une telle manifestation, de mieux faire. Le public oranais très présent mérite un grand festival. Je regrette de n’avoir pas pu visiter Oran en raison de la programmation. Ce sera pour l’année prochaine, j’espère... Propos recueillis Par Bensalem Brahimi