Algérie

Nadal-Djokovic, une finale pour sauver le tournoi



Nadal-Djokovic, une finale pour sauver le tournoi
,Le tableaumasculin n'a pas donné de très grandsmatchs cette année jusqu'ici...On ne croyait pas écrire ça un jour, mais pour voir du bon tennis cette année à Roland- Garros, il fallait regarder chez les filles. De l'émotion, des têtes de série qui tombent (Na Li, SerenaWilliams), des remontadas (Sharapova), des belles histoires (Petkovic), des Françaises qui s'arrachent (Parmentier)...Tout le contraire d'un tournoimasculin qui ne laissera ? pour lemoment ? de grands souvenirs à personne. Même Toni Nadal s'est embêté sévère pendant la demi-finale de «Rafa» face à Andy Murray. «Ce n'est pas normal d'avoir vu un match comme ça à ce niveau du tournoi. Les spectateurs auraient dû assister à un match beaucoup plus serré entre deux joueurs aussi bons». «Il n'y a que lematch entre Federer etGulbis qui a tenu ses promesses» Unmatch un peu à l'image de la quinzaine. Djokovic-Tsonga, Verdasco-Murray, Raonic- Djokovic, Nadal-Ferrer, autant de belles affiches qui ont accouché d'une toute petite souris invisible à l'oeil nu. «Je suis d'accord avec vous, ce n'était pas le meilleur Roland qu'on ait vu chez les garçons, concède Patrick Moratoglou, l'entraîneur de SerenaWilliams. Les deux demi-finales étaient très décevantes, je suis persuadé queMurray pouvait faire beaucoupmieux contreNadal.Même lematch entreMurray et Monfils n'a pas été extraordinaire. Les deux n'ont jamais bien joué en même temps. Il n'y a eu que le Federer-Gulbis qui a tenu ses promesses finalement». C'est en effet ce qu'on a eu demieux,mais ça ne fait pas lourd en comparaison de l'édition 2013, qui nous avait offert des histoires en pagaille (les victoires deMonfils face à Berdych et Gulbis, les remontées successives de Robredo, les balles de matchs sauvées par Isner face à Tommy Haas) en plus de deux des plus beaux matchs de l'année (Gasquet-Wawrinka, Djokovic-Nadal). «C'est parce qu'on a deux extraterrestres au-dessus de tout lemonde, tente Arnaud Di Pasquale. Quand je vois l'implicationmentale de Nadal sur chaque balle, les qualités de défense de Djokovic... Contre Jo en huitièmes, à aucunmoment il n'y a la place, par exemple. Ils sont largement au-dessus du lot». «SiNovak y va avec l'esprit conquérant...» La vie étant bien faite, ils se retrouvent dimanche pour une finale qui aura la lourde tâche de faire oublier une quinzaine morose, avec en plus le précédent de l'an passé, où la demi-finale entre les deux hommes avait atteint les sommets du jeu et de la dramaturgie enmême temps. Estce qu'on aura droit aumême scénario, dimanche ' Pas si sûr selon PatrickMoratoglou. «Il y a tellement d'enjeux. Il faut voir avec quel état d'esprit ils abordent la rencontre. Pour Nadal, je ne me fais pas de soucis, mais j'en ai un peu plus Djokovic. C'est lui qui a les clés. L'an passé, la pression l'a fait un peu déjoué au début. Mais s'il y va avec un esprit conquérant, ça peut donner quelque chose d'énorme». Cela tomberait bien pour tout le monde.




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