Ces doléances sont relancées sans cesse, mais jamais prises en charge par les autorités, regrette-t-on. «Cela fait des années que nous demandons le revêtement des rues du village, mais en vain. A chaque fois on nous promet de le faire, puis rien. Les responsables locaux nous assurent qu'à leur niveau tout est fait pour régler les problèmes soulevés, mais plus haut, les doléances ne sont pas prises en considération», répète-t-on. Les infrastructures publiques qui existaient dans cet ancien village agricole sont toutes squattées, se plaint-on encore. En effet la maison de jeunes, l'ex-bureau de poste, le hammam et l'antenne de mairie sont squattés depuis des années. Des structures publiques, il n'en reste que la mosquée. Situé à 2 km environ du chef-lieu communal, le village compte quelque deux mille habitants.
Les jeunes revendiquent des espaces où ils pourraient s'occuper, telles qu'une salle de sport, des aires de jeu, une maison de jeunes, pour se former et se détendre. Les habitants de ce village demandent par ailleurs à ce qu'il y ait une rotation régulière et efficace pour le ramassage des ordures ménagères. «La prolifération des déchets ménagers dégrade sérieusement notre cadre de vie», fait-on remarquer. Les occupants des logements de l'école Mahiout soulèvent, eux, le problème de la non alimentation de leur logements en gaz naturel, d'autant que les salles de classes et le bureau du directeur de l'établissement, situés à quelques dizaines de mètres seulement du bloc d'habitations, en sont alimentés, pour dire qu'il suffit de petits travaux de branchement au réseau et c'en est fini. «Nous ignorons les raisons de cette exclusion», nous dira un concerné.                Â
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Posté Le : 30/12/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Omar
Source : www.elwatan.com