Algérie

Nacéra Benmouhoub. Enseignante à l?université de Tizi Ouzou



L?environnement a des droits Nacéra Benmouhoub est de toutes les causes environnementales. Discrète, volontaire et dynamique, elle porte l?environnement à bout de bras et usera de toutes les possibilités pour instruire les étudiants de l?université à Tizi Ouzou à devenir un jour des éco-citoyens. « Je ne suis pas une personnalité ; je suis une simple citoyenne qui aspire à un monde viable pour ses enfants et ses petits-enfants. Une enseignante d?une discipline qu?est le droit de l?environnement qui essaie tant bien que mal de faire connaître cette discipline et sensibiliser sur la nécessité de l?inclure dans les programmes des études en droit entre autres, car nos avocats, nos magistrats, nos cadres administratifs, une fois sortis de nos universités, pourront essaimer à leur tour ce qu?ils auront appris sur les bancs d?université et surtout prendre les décisions idoines pour préserver l?environnement », explique-t-elle. « L?université est l?une des meilleures tribunes pour sensibiliser sur les questions touchant à l?environnement.Donc, voilà des pistes qui pourraient, si elles étaient exploitées, contribuer beaucoup à apporter des solutions aux problèmes d?environnement. Mes espérances sont donc que l?université s?implique en formant aux métiers de l?environnement »,poursuit-elle. Des aspirations pour l?année 2008, Nacéra Benmouhoub, mère de deux enfants de 20 et 13 ans, enseignante engagée du droit de l?environnement, en a plein : « Un statut juridique officiel à la réserve naturelle du parc de Réghaïa classé zone humide d?importance internationale pour que les gestionnaires de la réserve puissent enfin travailler dans un cadre réglementaire, que le tracé prévu pour traverser le parc d?El Kala puisse être officiellement annulé car le souci de préservation l?aurait emporté sur celui de la rentabilité, que l?interdiction de prélèvement du sable de nos rivières soit érigé en principe de droit, inscrit en tant que tel dans les textes juridiques et enfin, un amendement de la Constitution pour y inclure la protection de l?environnement et lui octroyer ainsi des fondements constitutionnels », conclut Nacéra.


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