Algérie

Nabil Lalmi, 5 ans déjà



Nabil Lalmi, 5 ans déjà
Dimanche 8 février 2009, aux environs de 18 heures, la triste nouvelle tombe tel un couperet.Notre confrère et ami Nabil Lalmi est victime d'un grave accident de la route. Le drame se produit à la sortie ouest de Bordj Bou Arréridj. Causé par un conducteur d'un camion de dépannage, l'accident fait dans un premier temps une première victime. Balloté d'un service hospitalier à un autre, le petit Akram qui ne bénéficiera jamais d'un implant cochléaire, l'autre combat de Nabil, succombe sur le champ. Transporté dans un état critique à l'hôpital de Bordj Bou Arréridj où le corps médical n'avait ménagé aucun effort pour sauver notre confrère et ami. Ne pouvant lutter à arme inégale contre la mort, Nabil est rappelé à Dieu deux heures après. La terrible nouvelle ébranle, traumatise, proches, amis, collègues et lecteurs de la plume libre.L'inconscience du chauffard qui a sans nul doute oublié son geste avait ce jour-là brisé en mille morceaux la vie d'une petite famille, déboussolée depuis. Professionnel jusqu'à la moelle épinière, Nabil qui, ne pouvant rester sans lecture, forçait le respect, il était en outre un passionné de l'activité culturelle. Il avait par ailleurs horreur du bavardage et de la duplicité. D'une grande rectitude et probité, Nabil ne manquait aucune occasion pour égratigner les routes «trouées», les feux tricolores défaillants, les polluants tacots, l'aléatoire couverture sanitaire, le vacillant transport scolaire, les terrorismes de la route, l'imposture et les contrefaçons de tous bords. Nabil, il y a déjà cinq ans que nous essayons au bureau d'El Watan de Sétif de se rendre à l'évidence, mais la plaie reste béante. Nous n'arrivons jamais à te parler au passé. Même si ton sourire, ta silhouette, ta gentillesse et ton incommensurable apport nous manquent tellement. Malgré le poids des ans, l'absence d'un être aussi cher est non seulement pesante mais ne s'altèrera jamais.Il est vrai que le corps de la plume inflexible brille par son absence mais l'esprit et le souvenir impérissable survivront dans le c?ur d'un bureau ayant fait le serment devant Dieu et les hommes. Ne trouvant pas les mots justes pour exprimer une indescriptible douleur, nous reprenons une fois de plus le tube du célèbre chanteur français Gilbert Bécaud : «Quelle est lourde à porter l'absence de l'ami/L'ami qui tous les soirs venait à table/Et qui ne viendra plus, la mort est misérable/Qui poignarde le c?ur et te déconstruit», repose en paix Nabil, notre cher absent, présent à jamais dans nos c?urs et nos mémoires.




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