Algérie

Nabil Karoui, chronique d'une défaite



Pendant plus de six mois, il a été donné favori de l'élection présidentielle. Dimanche 13 octobre, Nabil Karoui s'est finalement incliné au second tour face au juriste Kaïs Saïed, en remportant à peine un quart des suffrages exprimés, selon les premières estimations.Retour sur les raisons d'une défaite. « Il faut nous interroger sur ce qui aurait pu se passer si je n'avais pas été injustement emprisonné », attaque Nabil Karoui, lors de la conférence de presse tenue après l'annonce des résultats officieux du second tour du scrutin présidentiel, dimanche 13 octobre. Des amendements de la loi électorale, dont certains observateurs estimaient qu'ils visaient à l'exclure de la course à la présidentielle, à sa mise en détention préventive pendant six semaines, la campagne électorale du fondateur du parti Qalb Tounes a effectivement été mouvementée. Apparu dès janvier en bonne place dans les sondages, Karoui a d'abord été perçu comme un outsider qui allait rapidement s'essouffler. L'intéressé avait prévu les différentes étapes de son ascension politique, notamment en lançant sa propre formation, Qalb Tounes, en juillet 2019. Inquiétant les milieux politiques, il est stoppé net dans son élan lorsqu'il est arrêté dans des conditions rocambolesques, vendredi 23 août, à une semaine du démarrage de la campagne électorale pour le premier tour de la présidentielle, dans le cadre d'une enquête judiciaire engagée contre lui pour «blanchiment d'argent» et «évasion fiscale».


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