Algérie

NAAMA: Voie ferrée cherche protection



La nouvelle ligne ferroviaire re liant Mécheria à Béchar (360km), rentrant dans le cadre des grandes réalisations nationales ,et qui a été initiée par les pouvoirs publics à des fins de désenclavement des régions du Sud par la mise à niveau du transport ferroviaire paralysé par des conditions climatiques difficiles (ensablement), va-t-elle connaître le même sort que l'ancienne voie ferrée étroite, qui a payé un lourd tribut au phénomène de la désertification qui ronge les espaces steppiques de la wilaya ( voir photo).

 La question est d'autant plus pertinente qu'elle nécessite qu'on s'y attarde, estiment les destinataires de ce projet, en l'occurrence, les citoyens de Naama, d'autant plus que le nouveau train, qui roule, nous dit-on, à 160km/ H, exige une meilleure sécurisation de la voie ferrée. Il faut dire que si pour le cas des oueds et autres cours d'eau , des ouvrages d'art et autres ponts ont été prévus tout au long du tracé, il se trouve néanmoins qu «en matière de lutte contre l'ensablement a-t-on constaté. Aucune action n'a été entreprise sur le terrain que ce soit en matière de plantations pastorales, de brise-vent ou autres techniques appropriées à même de juguler un tant soit peu. L'avancée terrible du sable sur la nouvelle réalisation d'après les renseignements en notre possession.

 Le groupement ARC » chargé de la réalisation de ce projet, a initié semble t-il une étude technique en collaboration avec l'université d'Oran et un bureau d'étude spécialisé, mais cette étude, nous dit- on est toujours au stade de la théorie alors que le projet en question tire presque à sa fin.

 Rappelons que le dernier séminaire régional, organisé le mois dernier à Naama se rapportant à la protection des infrastructures de base au niveau de la wilaya, et qui devait en principe exposer les différents volets relatifs à la protection de la nouvelle voie ferrée n'aurait, de l'avis des participants et autres représentants des associations écologiques, pas touché à l'essentiel en l'absence des premiers concernés. «on a parle de météo, des causes et conséquences de la désertification mais pas de mesures à initier dans l'immédiat pour protéger la nouvelle voie ferrée contre l'ensablement» devait nous dire un spécialiste en la matière.




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