Le CDARS (Commissariat au développement de l’agriculture des régions sahariennes) est en train de réaliser un programme spécial pour la protection, l’amélioration et le développement des camélidés: une des rares productions animales dans la région.
De ce fait, différentes zones de parcours et de transhumance seront localisées à travers les communes de Moghrar et Djeniene, où seront lancées plusieurs opérations de plantation d’espèces végétales et des pépinières fourragères pour l’alimentation du dromadaire, nous dit-on.
Un projet qui tient à cœur au ministre de l’Agriculture, qui a annoncé à plusieurs fois l’élevage du camelin à travers plusieurs régions du pays, une mesure qui rentre dans la politique du renouveau de l’économie agricole et rurale.
Elle constitue une ressource pour des milliers d’éleveurs et contribue à la création de centaines d’emplois indirects.
L’Algérie compte un effectif de quelque 200.000 dromadaires répartis sur 17 wilayas sahariennes et steppiques. La viande dépasse les 10 000 tonnes/an.
Une enveloppe de 80 milliards de dinars a été alors dégagée par l’Etat pour 2012/2014 pour la contribution au développement de l’espèce animale, surtout des camélidés.
Jadis, le «bateau du désert», même si aujourd’hui son rôle de voyageur du Sahara est très réduit chez les nomades, il pourrait plus ou moins contribuer à la rentabilité de la production de viande, bien que la population de la région ne soit pas habituée à sa consommation, préférant ainsi la viande ovine ou bovine.
B. Henine
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Posté Le : 13/02/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: dzvet.net ; texte: B. Henine
Source : LeSoirdAlgerie.com du mercredi 13 février 2013