NAAMA La Santé à la traîne

Réuni sous la conduite du wali et du S/G eten présence du P/APW, le conseil de l'exécutif de la wilaya de Naâma a eu àexaminer dimanche dernier la situation de l'ensemble des programmes dedéveloppement par secteur, inscrits au titre du Programme complémentaire desoutien à la croissance (PCSC) et celui des hauts-plateaux notamment. Ainsi, en matière d'urbanisme et de VRD, la quasi-totalité desopérations retenues a été lancée ou en voie de lancement, selon le responsabledu secteur, qui a déclaré que tous les quartiers, cités et lotissementsaccusant un déficit en matière d'AEP, d'assainissement, de voirie urbaine oud'éclairage public. L'OPGI, de son côté, dans le cadre de ces mêmes programmes,s'apprête à mettre en oeuvre des opérations visant, selon ses responsables, laréhabilitation des cités d'habitat collectif avec notamment le retour auxservices d'entretien et la conciergerie. Il est même question d'introduire denouveaux équipements au profit des locataires pour donner un peu plus de vie etd'animation à l'intérieur des cités. L'instauration d'un réseau AEP fiable pour subvenir aux besoins dela localité de Aïn Ouarka surtout pendant la saison d'été, où l'affluence desestivants est nombreuse, semble être la préoccupation majeure du premierresponsable du secteur de l'hydraulique qui s'attelle à livrer l'ouvrage enjuin prochain. Le wali a beaucoup insisté pour être au rendez-vous le jour «J». C'est a priori le secteur de la santé qui est à la traîne et qui asuscité la colère du chef de l'exécutif, en raison du retard accumulé et fortpénalisant qui caractérise l'opération d'acquisition des équipements au profitdes hôpitaux et autres structures sanitaires au niveau de pas moins de 6communes de la wilaya. Ces équipements sont destinés surtout aux services dematernité de Méchéria qui attend la levée de la tension qui s'exerce surl'hôpital où les accouchements se font parfois dans les couloirs des services,à même le sol. Lesopérations d'acquisition d'équipements médicaux et de laboratoires, devéhicules tout terrain pour les communes rurales, d'ambulances et de camionslourds sont toujours en souffrance au niveau de cette direction, a-t-onconstaté. Dans le sillage de ces problèmes, s'ajoute aussi celui du nouvelhôpital de Méchéria (120 lits) dont le cahier de charges, a-t-on signalé,n'aurait toujours pas été déposé au niveau de la commission nationale desmarchés publics.