La conduite de la culture de l'olivier et
son irrigation, la transformation des olives, les maladies de l'olivier sont
autant de communications présentées par des spécialistes de l'I.T.A.F. de Sidi
Aïch-Béjaïa, à l'issue d'une journée d'étude organisée mercredi à l'Institut
national spécialisé de la formation professionnelle par la direction des
services agricoles de Nâama, en présence des agriculteurs de la wilaya, des
techniciens du secteur et des stagiaires en formation dans les filières
agropastorales à l'INSFP.
Usant d'un langage accessible à tous, M.
Sebai Ahmed, directeur de l'ITAF de Sidi Aïch, a mis d'emblée en exergue
l'intérêt qu'accorde l'Etat au développement de l'oléiculture dans les zones
steppiques et présahariennes, eu égard, a-t-il souligné, à son rendement
économique et à son efficacité en matière de lutte contre la désertification.
Pour se mettre aussi au diapason de notre voisin tunisien, dont le patrimoine
forestier dans le domaine de l'oléiculture dépasse le million d'hectares. Alors
que chez nous et malgré l'immensité du territoire, nous en sommes encore à
350.000 hectares.
Les conduites à suivre en matière de
préparation du sol, d'utilisation du riper adéquat pour le défoncement du sol
et de dimensionnement des fouilles ont été soigneusement vulgarisées par
l'orateur, usant d'un rétroprojecteur. Il a fait ensuite le point sur la
nécessité de respecter ces conduites qui comptent énormément sur la phase de la
croissance végétale de l'espèce. A la question de savoir de combien d'espace un
plant d'olivier a besoin pour une croissance normale, l'orateur répondra que
les normes tournent autour de 24 à 25 m, ce qui donne un total de 400 plants à
l'hectare.
M. Negri, chef de département à l'institut
national S.I.D., interviendra à son tour sur le thème de l'irrigation. Il s'attardera
sur les caractéristiques techniques du réseau du goutte-à-goutte qui doit être,
a-t-il noté, de type P.E.H.T. et non en P.V.C pour supporter les aléas du
climat. Il insistera pour que le réseau du goutte-à-goutte soit doté d'une
station d'épuration pour permettre son bon fonctionnement ainsi que le bon
emplacement du goutteur. Un surplus d'eau peut mener inévitablement à
l'étouffement des plants, a-t-il averti.
M. Khelloufi, ingénieur à la station ITAF,
présentera à son tour une communication se rapportant à la transformation des
olives. Il énumérera nombre de techniques pour la récolte saine des olives,
l'extraction de l'huile d'olive et les conditions de son stockage et sa bonne
conservation, à l'abri de la lumière et de la chaleur qui peuvent influer sur
sa qualité et son goût. Il s'étalera même sur ses vertus thérapeutiques.
Enfin, la dernière communication a porté
sur les maladies de l'olive, provoquées par des bioagresseurs tels la mouche de
l'olive, la teigne, la psylle, la neiroune et la chenille. L'oratrice a pris le
soin de soutenir la communication par des images des insectes cités ainsi que
les pesticides préconisés en matière de lutte.
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Posté Le : 30/01/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M S Laradji
Source : www.lequotidien-oran.com