Naâma De nouvelles réformes hospitalières mises en place

L'adoption d'une gestion moderne des établissements hospitaliers et rompre avec la gestion du jour au jour à travers la mise en place d'un projet d'établissement décliné en projet de services médicaux appelés à moyen et court terme à répondre aux besoins réels de la population, l'humanisation des établissements hospitaliers en développant les qualités humaines et les conditions de séjour, l'agence des médicaments stratégiques en assurant l'approvisionnement régulier, la motivation des personnels toutes catégories confondues tant sur le plan psychologique que financier, la prise en charge de la double transition démographique et épidémiologique, lutte contre la mortalité infantile par la création du service néonatologie et la prise en charge de la santé de la mère et de l'enfant, la moralisation et l'humanisation de la profession en développant les qualités humaines et les conditions de séjour, l'usage des technologies de l'information et de la communication (TIC), la mise à niveau des cadres de la santé sont autant d'axes prioritaires sur lesquels repose la nouvelle réforme du système national de santé, qui favorise également, dans son volet relatif à la hiérarchisation des soins, l'accès aux soins dits de base au niveau des polycliniques tels la chirurgie générale, la médecine interne, la pédiatrie et l'obstétrique. L'autre volet non moins important concerne cette fois-ci l'organisation des équipes médicales dans les zones les plus reculées, à l'effet de contribuer à la politique de la fixation des populations rurales. Cette nouvelle réforme du système national de santé a donc permis la mise en place d'une nouvelle carte sanitaire au sein de l'ex-secteur sanitaire de Naâma, à la faveur du décret exécutif n°07/140 du 19 mai 2007 portant création, organisation et fonctionnement des établissements publics hospitaliers et des établissements publics de santé de proximité, laquelle carte a donné naissance à trois E.S.P.S. à Méchéria, Naâma et Mekmen Benamar, outre l'EPH de Méchéria. Ces nouveaux établissements sont dirigés respectivement par MM. Habbour, Dahnoun et Djebbar. Quant à M. Saïb Mohammed, celui-ci reste à la tête de l'EPH de Méchéria. Il dira à l'occasion: «Sur le terrain, la nouvelle organisation est mise en place. Toutefois les ex-secteurs sanitaires continuent d'accomplir leurs tâches en matière de gestion et administration pour bien asseoir les mécanismes de la nouvelle réforme qui ont exigé, faut-il le souligner, des moyens humains et matériels conséquents aux côtés d'un encadrement qualifié. Néanmoins cette opération a exigé au préalable que chaque secteur sanitaire établisse un état des lieux pour faire des propositions en fonction des moyens existants et en tenant compte des critères de faisabilité et sans pour autant perturber l'action médicale au profit des citoyens dans les coins les plus reculés. Aussi, je dois saluer au passage, M. le Wali et les autorités locales qui nous ont soutenus pour la concrétisation de nos objectifs.»