Que ce soit à Galoul, Sfissifa, Kasdir,
Benamar, Aïn Benkhelil, le constat est le même, aussi désolant que décevant.
Les cimetières ruraux au niveau de Naâma pâtissent des affres de l'abandon et
de l'indifférence de ceux qui sont censés les entretenir et les protéger. Non
protégés par des murs de clôture, ils demeurent sujets à toutes sortes de
piétinement par les cheptels de passage et autres animaux sauvages tel le
renard, à titre illustratif, qui a trouvé en ces lieux des endroits favorables
à l'habitat et la reproduction, en creusant des terriers au cÅ“ur même des
tombes. Certains d'entre eux, si ce n'est pas tous, sont envahis par le sable,
des suites des tempêtes qui soufflent fréquemment en zones rurales.
«Ces cimetières, dira un citoyen, recèlent quand même un pan
d'histoire de ces zones rurales qui ont payé un lourd tribut au colonialisme.
Parmi ces morts figurent, à coup sûr, des personnalités qui ont marqué leurs
époques, si ce n'est pas tout simplement des martyrs de la révolution, le moins
que l'on puisse faire pour eux, c'est de leur garantir la protection et
l'entretien des lieux en guise de respect à leurs mémoires».
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Posté Le : 02/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : M S Laradji
Source : www.lequotidien-oran.com