Algérie

Mystère et supputations Hospitalisation de lycéens à Chlef



Selon le directeur de la santé, les premiers résultats des analyses de sang n'ont rien décelé de «grave».
Après l'hospitalisation, la semaine dernière, de 35 élèves du lycée Ahmed Ketroussi de la ville de Chlef, les supputations les plus folles et les plus extravagantes circulent parmi la population. Car l'origine du malaise, dont les lycéens ont été victimes, n'a pas encore été déterminée par les services sanitaires de la wilaya. Se voulant rassurant, le directeur de la santé, Abdennaceur Bouda, a affirmé à El Watan «qu'il
n'y a ni lycée hanté ni maladie mystérieuse», avant de préciser «que les premiers résultats des analyses de sang n'ont rien décelé de
grave et que les investigations se poursuivent pour déterminer les facteurs susceptibles d'être à l'origine des troubles de santé, constatés chez ces élèves».
Il est à noter qu'au début, le diagnostic fait par des médecins de l'hôpital de Chlef était orienté vers une hypothermie aiguë, liée à l'absence de chauffage dans l'établissement, mais au fil des évacuations, il a été constaté d'autres symptômes qui nécessitent, d'après le directeur de la santé, une étude épidémiologique approfondie qui, selon ses dires, est en cours et sera étendue aussi bien au milieu familial qu'aux conditions d'accueil et de restauration des élèves.
«En attendant, notre premier souci est de permettre aux lycéens concernés de passer normalement leurs examens du trimestre en cours», a-t-il souligné. Il a déclaré également «que des mesures ont été prises pour assurer un suivi médical au sein-même de l'établissement», inauguré le 1er novembre dernier. Les images d'une télévision privée montrant des jeunes filles «en pleine crise d'hystérie» dans la cour de l'établissement, ont choqué plus d'un et semé le trouble dans les esprits.
Le directeur et le personnel de l'établissement, tout comme les parents d'élèves, rejettent formellement les allégations faisant croire que le lycée est habité par un djinn. Par ailleurs, un détail est à souligner : la majorité des lycéens admis à l'hôpital est de sexe féminin.


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