Algérie

Musiques anciennes



Musiques anciennes
L'Allemand Michael Freimuth, le Libanais Bassem Rizk et l'Ensemble du malouf maghrébin de Sousse (Tunisie) ont exalté, hier soir à Alger, le public de la salle Ibn Zeydoun, à la veille de la clôture du 8e Festival international de musiques andalouse et ancienne.La première partie du 9e soir du festival a été confiée aux bons soins du luthiste allemand Michael Freimuth, «pour la première fois en Algérie et en Afrique», qui s'est produit en solo, invitant l'assistance à un voyage au c?ur du XVII siècle, période durant laquelle l'Allemagne a brillé dans le genre baroque.Fantazie en do majeur, Sanata F Shart en fa dièse mineur et Ciaconna en la majeur de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) et Fugue en sol mineur de Jean Sébastien Bach (1685-1750), ont savamment été interprétées par l'artiste, rappelant les atmosphères sereines des cours royales et de l'aristocratie et créant chez le public un sentiment de plénitude.La 2e partie a vu le Libanais Bassem Rizk, également au luth, accompagné par le clarinettiste Mustapha Noumeire, et le percussionniste Ilyès Yamouni, offrir au public un florilège de musiques du terroir, à l'instar de quelques airs des frères Rahbani et d'autres de sa composition. Alternant différents modes et taqassims, Bassem Rizk a brillé de maîtrise, jouant la mélodie et s'accompagnant de différentes techniques académiques (placage d'accords, rythmique en arpèges, trémolo, improvisation, etc.), dans une vision nouvelle libérant l'instrument des contraintes du conservatisme tout en préservant son authenticité.Sur le plan rythmique, l'artiste, faisant le tour des pays arabes en musique, a passé en revue plusieurs des rythmes orientaux dont le malfouf, karatchi, maksoum et morakkab.La Tunisie, avec l'Ensemble du malouf maghrébin de Sousse et ses 12 éléments dont une femme, dirigés par Fethi Bousnina, a exécuté «Noubet Dhil» en deux enchaînements consistant en une première partie instrumentale et une deuxième chantée.Le programme proposé par la formation tunisienne a obéi à une suite de mouvements rythmiques renfermant pour sa partie instrumentale el istiftah, m'sedar, mouk et selsla, alors que sa partie chantée a contenu les rythmes de doukhoul, abyet, b'taîhi, berouel, derj, h'roub, kh'fif et khatm.




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