Algérie

Musique symphonique Beaut', 'l'gance, excellence



Musique symphonique Beaut', 'l'gance, excellence
Jeux - Les formations représentant l'Allemagne, l'Afrique du Sud et la Belgique ont fait, d'un récital à l'autre, l'unanimité de l'assistance.La 5e édition du Festival international de musique symphonique qui se déroule depuis jeudi au palais de la culture Moufdi-Zakaria se poursuit sous le chapiteau, drainant, tous les soirs, un public nombreux, composé de mélomanes avertis, venu apprécier la belle musique. La soirée d'hier a été placée sous le thème de la rencontre et, surtout, du partage.
Les formations représentant l'Allemagne, l'Afrique du Sud et la Belgique ont fait, d'un récital à l'autre, l'unanimité de l'assistance qui, fidèle au rendez-vous, a chaleureusement ovationné la performance musicale de chacune. Rien à dire. La beauté, l'élégance, l'excellence étaient le slogan de la soirée d'hier.
Trois pays, donc trois orchestres, trois prestations, se sont admirablement distingués en remettant au goût du jour un répertoire musical oublié. C'est avec autant de grâce que de ferveur que chaque ensemble a gratifié un public - aussi bien attentif que subjugué - en faisant revivre pour les connaisseurs et découvrir pour les néophytes et ce, dans une ambiance favorisant une bonne et une belle écoute, un répertoire musical aux airs subtils pleins de fraîcheur. L'Ensemble 4.1 d'Allemagne, le premier à monter sur scène, a proposé au public un répertoire riche en notes et en émotions. Il a joué des pièces de grands compositeurs universels. Un programme oscillant entre le XIXe et le XXe siècles, avec W.A. Mozart et W. Gieseking. Plus tard, en deuxième partie, place au Ga Rona Strings. Cet ensemble venu d'Afrique du Sud a partagé avec l'assistance de grands et forts moments, en interprétant avec beaucoup de délicatesse et de sincérité, pas moins de onze pièces, principalement des 'uvres de compositeurs sud-africains, dont Todd Matshikiza. Puis c'est au tour de la Belgique, représentée par le quintette de l'Orchestre royal de chambre de Wallonie, d'animer un récital qui s'est déroulé en deux temps : d'abord la jeune e très prometteuse mezzo-soprano, Amelia Jardon, qui, avec sa belle voix et la maîtrise frappante du chant lyrique, a su mettre en valeur l''uvre de l'Italien Ottorino Respighi 'Il Tramonto', un joli poème lyrique. Puis, le public a eu droit à une belle pièce, celle du Tchèque Antonin Dvorak (quatuor à cordes n°12 en fa majeur, 'Américain', op. 96, B 179...).
Et c'est sur ces notes fortes en émotion très particulière que s'est achevée la soirée d'hier, sous les applaudissements d'un public à chaque fois ravi, admiratif, demandeur et de plus en plus exigeant. Chaque ensemble qui a marqué par sa présence scénique et sa prestance artistique la soirée d'hier, a brillé par la qualité de son jeu exceptionnel. L'on pouvait y déceler de la rigueur, du sérieux et de la passion. Puisque le jeu, généreux, équilibré et harmonieux était fluide et aérien. L'expérience riche, intéressante et intense a transporté le public imprégné d'un jeu exquis, sans fausses notes. C'était un moment de pur bonheur pour les mélomanes.


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