Algérie

Musique medahette a Mostaganem



Musique medahette a Mostaganem
Musique medahette

Le chant sacré et le folklore féminin ne sont pas en reste dans les vieilles habitudes de la femme citadine mostaganémoise tant et si bien que ce genre très distingué aura fait d’u chemin entre une halqa et une autre. En effet, celle des medahattes est cette autre richesse ancestrale de la région. Il s’agit en fait de véritables orchestres formés à base de percussion notamment où dominent galal, tar, tbila, bendir et derbouka. Tout cet arsenal va alors s’allier à un répertoire de chants sacrés et morceaux de textes liturgiques dans souvent un contexte purement mystique où la bonne parole se fait dominante.

Ainsi, lors des grandes cérémonies de fêtes familiales, les medahattes font alors étalage de magnifiques prouesses dans l’art de déclamer un de ces genres sublimes de poésie. De non moins chatoyants louanges au Tout-Puissant et à son prophète Mohamed (QSSSL) ainsi que de non belles paroles glorifiant “el ouelya essalihines”, et saints marabouts d’un coin à l’autre du Dahra.

Du temps de Badra Bent El Hocine, Cheikha Sifiya, Sabria, Oûda, Dahmana et autres Dahmania à nos jours, ce genre de musique féminine continue de faire cavalier seul dans la tradition des familles conservatrices de Mostaganem, jalouses pour un aussi vieux patrimoine. C’est dire que Doukkar djnani, Ya Sid Ahmed, ya Mohamed, Hna djina ziyar, Sidi Rssoul Allah, Ya mekka ya lalla demeurent dès lors autant de chefs-d’œuvre inscrits dans les registres de la mémoire.



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