Algérie

Musique : Lotfi Saïdi, piano et alto



Lotfi Saïdi fêtera ses vingt-six ans en ce début du mois de décembre. Il a passé pour ainsi dire la moitié de son existence dans la formation musicale soit, douze années. Enfant déjà,  ce natif de la  populaire commune d’El Harrach  a débuté l’étude du piano dans la classe de Lamia  Madini, cercle de l’association Sendoussia. Il s’est montré un élève brillant, car on faisait souvent appel à lui pour son accompagnement au piano dans des concerts. Parallèlement à cette formation, il suivait les cours des conservatoires de musique de deux quartiers d’Alger, celui de sa naissance à El Harrach et celui d’El Biar. Lotfi Saïdi a pu ainsi acquérir une solide formation de base, théorique par l’apprentissage de l’écriture musicale et pratique avec l’usage d’un instrument. Il s’est mis au travail pour la maîtrise d’un autre instrument de musique, le violon, puis un autre de la même famille, l’alto. Cet instrument est le même que le violon mais avec des dimensions légèrement plus grandes pour avoir des sonorités plus graves et plus prononcées.Lotfi Saïdi s’est mis à suivre les cours de l’Institut régional de formation musicale d’Alger. Il a été un élève modèle dans la classe de violon du professeur Mohamed Chikhi qui est aussi un musicien très recherché dans les orchestres symphoniques. Il y a tout de même passé quatre années. Après ce temps de perfectionnement, le moment   était venu pour se préparer à jouer dans des ensembles de musique classique. Il apprend  cet art avec le regretté maestro Mougari Boukhari. Ce professeur, disparu prématurément, était également directeur de l’Institut national supérieur de musique. Chef d’orchestre lui-même,  le Dr Mougari Boukhari s’était donné la noble tâche de rendre aptes les jeunes musiciens à jouer dans des ensembles de musique de chambre. Dans son école, Lotfi Saïdi a acquis de précieux enseignements. Cela lui a permis de fonder avec trois autres musiciens, le Quatuor d’Alger. Parallèlement, les valeurs qu’il a apprises chez le Dr Boukhri Mougari lui ont ouvert les portes de l’Orchestre symphonique national. Il y exerce une place enviable d’altiste.  Il a participé et participe toujours à de grands concerts dans la capitale et dans des tournées dans les villes d’Algérie, où la baguette de chef d’orchestre a été donnée à de prestigieux maestros algériens et des chefs d’orchestres de renommée mondiale venus d’Europe, d’Asie, des pays du  Maghreb et du Moyen-Orient. Lui-même a voyagé en dehors de nos frontières où il a démontré dans des orchestres, ses valeurs artistiques en tant qu’altiste. Lotfi Saïdi estime qu’il se s’arrêtera jamais d’apprendre l’art musical et de continuer d’apprendre. La prochaine étape qu’il se propose d’atteindre est celle de chef d’orchestre.


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