Musique : clip posthume de Warda El Djazaïria Culture : les autres articles

Coïncidant avec le premier anniversaire du décès de la regrettée Warda El Djazaïria, un hommage posthume lui a été rendu, hier matin, au Forum culturel d'El Moudjahid.
Cet hommage a permis à l'assistance de découvrir la projection du vidéo clip de la dernière 'uvre de Warda El Djazaïria en présence, notamment, du fils de la défunte, Reyad Kesri, et du producteur, Mounes Khemmas. D'une durée de sept minutes, le clip vidéo, El Ayyam, est une production brillement ficelée, où l'émotion est présente.Comme l'a si bien souligné Reyad Kesri, ce clip vidéo incarne le véritable message de tolérance. Après la projection de ce beau clip, le réalisateur a tenu à souligner que le clip en question n'est pas un hommage posthume. Il s'agit du dernier travail musical de l'artiste. Il est ensuite revenu sur la genèse de ce clip.
Le projet en question remonte à deux ans. La chanson El Ayyam devait faire partie de l'album, paru en 2012 avec le groupe Rotana. Mais pour des raisons administratives, la chanson, n'a pas pu être incluse dans l'album. Mounés Khammas a indiqué que le story Board a été validé par la défunte. Le titre et les paroles de la chanson El Ayyam sont signés de Warda El Djazaïria. Un premier travail de tournage est effectué en avril 2012. Les plans relatifs à la chanteuse étaient prévus pour le 1 er juin de la même année. Le destin a voulu qu'elle meure le 17 mai 2012.
Quelques mois après la mort de la diva, les initiateurs de ce projet décident de relever le défi en sortant le clip en question. Huit autres mois de travail ont été nécessaires pour livrer le produit fini. Comme le clip n'a pas pu être tourné avec la chanteuse, le procédé de la rotoscopie, une technique d'animation, une chose très réaliste, très humaine, faisant appel à une doublure a été utilisé. 12000 dessins ont été réalisés, entre autres par les élèves des Beaux-Arts. Reyad Kesri, fils de la défunte, est revenu sur la polémique concernant l'éventuel écriture des mémoires de sa mère. Il dira à ce propos : « Je m'oppose ainsi que ma s'ur aux dérivés d'exploitation de l'image. Il y a des gens qui prétendent être des experts de Warda. Je me pose une question : où étaient ces gens du vivant de ma mère ' »