Pour promouvoir la musique chaâbie algérienne, l'association Kamel Messaoudi, récemment fondée en France, organise, en partenariat avec l'Entreprise d'organisation d'événements culturels et économiques (EMEV) de Malek Amirouche, un concours au profit de jeunes doués dans ce chant populaire.Pour ce faire, Mme Fariza Slemani, la présidente de l'association, invite les candidats à ce concours, ouvert depuis le 15 avril courant pour durer jusqu'au 15 juin prochain, à s'y inscrire en remplissant le formulaire disponible sur le site de l'association, prixkamelmessaoudi.com' ou son compte facebook, prix-Kamel-Messaoudi. Les conditions de participation y figurent, notamment l'âge de 18 ans et plus pour les candidats, tout en n'ayant jamais eu de signature de leurs œuvres par un label.Ayant pour objectif de promouvoir ce type de musique populaire algérienne à travers le monde et de dénicher des talents dans le domaine, les organisateurs procèderont, à la clôture de la réception des dossiers après le 15 juin, à deux tours de sélection. Il sera relevé par un jury spécialisé d'abord de 100 concourants parmi les meilleurs, avant de dégager, au second tour, six finalistes. La finale du prix-hommage à la mémoire de Kamel Messaoudi se déroulera ensuite dans une «superbe salle» de spectacles à Paris, le 10 décembre 2016, journée coïncidant avec le 18e anniversaire de la disparition, dans un accident de voiture à Alger, du chanteur à la voix sublime. A noter que les organisateurs de ce prix accompagneront le futur lauréat qui émergerait sur les six concourant lors de la finale en lui assurant l'enregistrement et la sortie de son premier album, qui lui ouvrirait, assurément, des horizons pour une lumineuse carrière dans la musique chaâbie algérienne.Feu Kamel Messaoudi, natif de Bouzaréah (Alger) dont les parents sont originaires du village Aït Bouali, dans la commune de Fréha (Ath Jennad, Tizi Ouzou), est décédé le 10 décembre 1998 à l'âge de 37 ans, au moment où sa carrière prenait une tonitruante lancée grâce à son enchanteresse voix et ses textes traitant des règles de la vie, de l'amour, de mariage, de la société en général. La disparition de Kamel Messaoudi, l'auteur de l'inénarrable Echemaâ (La bougie) et autres Fat eli fat, Ouin rayha (en dardja et kabyle), brisera les coeurs à d'innombrables jeunes fanas (filles et garçons), consternés par la mort «prématurée» de leur idole qui savait, mieux que tout autre, «imager» dans ses chansons la société juvénile.
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Posté Le : 24/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Salah Yermèche
Source : www.elwatan.com